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Actualité du jour, En Libye, les enfants des combattants de Daesh sont mis en prison

En Libye, les enfants des combattants de Daesh sont mis en prison

Tamim Jaboudi est un petit garçon. Il a tout juste 3 ans et est emprisonné en Libye. Ses parents, tunisiens, ont quitté leur pays pour combattre dans les rangs de l'État islamique en Libye où Ils auraient été tués en février 2016 dans un bombardement américain sur la ville de Sabratha. Depuis plus d'un an, le grand-père tunisien de Tamim se bat pour pouvoir le récupérer. Sans succès. Il s'est rendu à plusieurs reprises en Libye. “La première fois que je l'ai rencontré, c‘était dans le bureau des gardiens. Il ne voulait pas m'approcher. Il a serré dans ses bras le gardien qu'il connaît très bien et auquel il est habitué. Les gardiens m'ont dit qu'ils l'aimaient bien et qu'ils veillaient sur lui parce qu'il est orphelin“. Au moins 600 enfants de combattants étrangers de différentes nationalités seraient revenus ou seraient encore dans les territoires sous contrôle de Daesh. La situation chaotique en Libye complique davantage leur retour comme celui des adultes dont beaucoup ne disposent pas de papiers d'identité valides selon Human Rights Watch. En Tunisie, l'Association de Sauvetage des Tunisiens bloqués à l‘étranger se bat pour le retour de 21 autres enfants comme Tamim, tous emprisonnés en Libye. L'association se bat aussi pour que des adultes puissent rentrer. Elle appelle les autorités tunisiennes à mettre en place des solutions de déradicalisation en cas de retour.

En Libye, les enfants des combattants de Daesh sont mis en prison In Libya, the children of Daesh fighters are put in prison In Libia, i figli dei combattenti di Daesh vengono messi in prigione Na Líbia, os filhos dos combatentes do Daesh são colocados na prisão 在利比亚,伊斯兰国武装分子的孩子被监禁

Tamim Jaboudi est un petit garçon. Il a tout juste 3 ans et est emprisonné en Libye. Ses parents, tunisiens, ont quitté leur pays pour combattre dans les rangs de l’État islamique en Libye où Ils auraient été tués en février 2016 dans un bombardement américain sur la ville de Sabratha. His parents, Tunisian, left their country to fight in the ranks of the Islamic State in Libya, where They were reportedly killed in February 2016 in an American bombing raid on the town of Sabratha. Depuis plus d’un an, le grand-père tunisien de Tamim se bat pour pouvoir le récupérer. For over a year, Tamim's Tunisian grandfather has been fighting to get him back. Sans succès. Il s’est rendu à plusieurs reprises en Libye. He has made several trips to Libya. “La première fois que je l’ai rencontré, c‘était dans le bureau des gardiens. Il ne voulait pas m’approcher. Il a serré dans ses bras le gardien qu’il connaît très bien et auquel il est habitué. Les gardiens m’ont dit qu’ils l’aimaient bien et qu’ils veillaient sur lui parce qu’il est orphelin“. Au moins 600 enfants de combattants étrangers de différentes nationalités seraient revenus ou seraient encore dans les territoires sous contrôle de Daesh. La situation chaotique en Libye complique davantage leur retour comme celui des adultes dont beaucoup ne disposent pas de papiers d’identité valides selon Human Rights Watch. The chaotic situation in Libya further complicates their return, as it does that of adults, many of whom, according to Human Rights Watch, do not have valid identity papers. En Tunisie, l’Association de Sauvetage des Tunisiens bloqués à l‘étranger se bat pour le retour de 21 autres enfants comme Tamim, tous emprisonnés en Libye. L’association se bat aussi pour que des adultes puissent rentrer. The association is also fighting to get adults in. Elle appelle les autorités tunisiennes à mettre en place des solutions de déradicalisation en cas de retour. It calls on the Tunisian authorities to put in place deradicalization solutions in the event of return.