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rfi journal français facile, rfi journal français facile 25 mai 2022

rfi journal français facile 25 mai 2022

Anne Corpet : RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenue dans le Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Anne, bonsoir à tous.

AC : Les États-Unis sous le choc au lendemain d'une nouvelle tuerie de masse. Un adolescent a tué 19 enfants et deux enseignants dans une école primaire du Texas, un État où l'on peut acheter une arme sans permis.

SB : Les membres de l'Union européenne discutent toujours d'un éventuel embargo sur le gaz et le pétrole russe pour sanctionner Moscou après l'invasion de l'Ukraine. Mais une étude prévient : cette décision aurait de couteuses conséquences.

AC : Au Sri Lanka, le Premier ministre devient aussi ministre des Finances. Il devra sortir le pays de la plus grave crise économique de son histoire. Reportage à Colombo dans ce journal.

SB : Première visite en Israël d'un ministre des Affaires étrangères turc depuis 15 ans. Les désaccords restent nombreux entre les deux pays. Un rapprochement serait utile à la cause palestinienne a estimé le chef de la diplomatie turque à Jérusalem.

----

SB : Et avant de développer ces titres, ce message à nos auditeurs africains.

AC : La diffusion de RFI en FM a été interrompue sur l'ensemble du continent africain entre 17 h 40 et 19 h temps universel en raison d'un incident technique. Nos programmes sont de nouveau disponibles.

Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.

SB : 19 enfants et deux adultes tués. C'est le bilan de la tuerie qui s'est produite hier dans une école du Texas aux États-Unis.

AC : Le tueur a été abattu par la police. Il venait d'avoir 18 ans, était en conflit avec sa famille, selon des témoignages de proches. Il était armé d'un fusil d'assaut qu'il a acheté juste après avoir atteint sa majorité. Comme après chaque massacre, les démocrates ont demandé un renforcement des lois sur le contrôle des armes. Mais ils ne détiennent pas la majorité nécessaire pour faire adopter ce genre de mesures. Le Texas est un État où il n'est pas nécessaire d'avoir un permis pour acheter une arme. Pas question de renoncer au droit d'être armé pour les habitants. Même si la tuerie de ce mardi a bien sûr suscité beaucoup d'émotion. À Houston, le reportage de Thomas Harms.

Même à plus de 4 heures de route de Uvalde, les écoles de Houston sont en état de risque maximum. Les parents ont peur, comme Shelby Hermann qui vient de déposer son garçon de 4 ans. « J'ai failli ne pas emmener mon enfant ce matin. Par peur. Je suis fatiguée de voir ces gros titres. À quel moment on décide que c'est trop ? ». À la question du nombre d'armes en circulation et aux moyens de faire face, la réponse des texanes est moins claire. Greta Wilson est psychologue en milieu scolaire, « ce ne sont pas les armes qui tuent les gens, ce sont les gens qui tuent les gens. Je ne pense pas que les armes soient en jeu. En fait, je ne suis pas surprise, il y a beaucoup de problèmes avec les élèves dans les écoles aujourd'hui. » Devant l'école élémentaire, Hailey de Houston, 2 voitures de police. Le shérif fait sa ronde : « Ils sont inquiets. Avec ce qu'il s'est passé, on est tous en état d'alerte. » En tant que sherif que pensez-vous du contrôle des armes ? « Eh bien, on a notre 2e amendement, vous savez ». C'est en vertu de ce Second amendement de la Constitution américaine que depuis 2021 il n'y a plus de port d'arme au Texas et qu'un jeune de 18 ans peut acheter deux fusils d'assaut, AR15 sans aucun problème. Thomas Harms, Houston, RFI.

SB : En Ukraine, les combats ont atteint la banlieue de Sievierodonietsk.

AC : La situation est décrite comme « très difficile » par le gouverneur de la région. Le seul pont qui permet de sortir de la ville est désormais sous contrôle russe, selon les séparatistes qui combattent avec les troupes de Moscou. Le gouverneur ukrainien dit lui que les Russes maitrisent 95% de la région de Lougansk, dans l'Est. Les autorités de Kiev admettent que la situation est extrêmement difficile après trois mois de guerre. Elles ont reproché à l'OTAN de ne rien faire contre l'invasion russe. Elles ont aussi appelé la communauté internationale à ne plus importer de produits russes.

SB : Et un éventuel embargo européen sur le pétrole russe est justement toujours en discussion à Bruxelles.

AC : Oui, les membres de l'Union européenne envisagent cette option. Ils discutent aussi d'un possible arrêt des importations de gaz russe. Mais les européens ne sont pas près d'un accord. L'arrêt de l'importation d'énergie russe aurait des conséquences coûteuses. C'est ce que dit une étude du CEPII le Centre d'études prospectives et d'informations internationales. Myriam Berber.

L'enjeu est énorme. Plus de 40% du gaz et 30% du pétrole importés, dans l'Union européenne, proviennent de Russie. Pour le Centre d'études prospectives et d'informations internationales, l'Union devra diversifier ses approvisionnements, pour le pétrole, en se tournant vers l'Arabie Saoudite, le Brésil, les États-Unis ou le Canada. Des grands producteurs d'hydrocarbures, géographiquement plus éloignés de l'Europe, que la Russie. Ce qui va augmenter les coûts de transport, et donc à terme les prix à la pompe. Autre problème, et de taille, le pétrole russe est de bonne qualité, pour produire des distillats, comme notamment le gazole. Son remplacement par un autre pétrole pourrait demander, un traitement plus complexe, en raffineries. Cette contrainte technique va, également, entrainer une hausse des prix. Sur la question du gaz, l'organisme plaide pour la création d'un acheteur unique européen. Ce qui permettra de renforcer le pouvoir de négociation des 27, avec les fournisseurs de gaz. Mais les auteurs de l'étude alertent sur le fait, de ne pas se lier, trop fortement, aux gros producteurs du Moyen-Orient. Une région, qui présente des risques géopolitiques.

SB : Au Sri Lanka, deux semaines après sa nomination à la tête du gouvernement, le Premier ministre devient aussi ministre des Finances.

AC : Il sera chargé de sortir le pays de la plus grave crise économique de son histoire. Le Sri Lanka est en défaut de paiement sur sa dette extérieure, il ne peut plus financer ses importations. Le pays commence à manquer de tout : de gaz, de médicaments, de nourriture et de carburant. Il y a de longues files d'attente devant les stations-services. Reportage à Colombo, Jelena Tomic.

Devant chaque station-service, c'est le même scénario. Des queues interminables. Des dizaines de conducteurs de tuk tuk poussent patiemment leur véhicule à mesure que la file avance. Le carburant est rationné. Les tuks tuks ont le droit à maximum 6 L d'essence pour environ 2 500 Roupis, soit plus de 6 euros. Une fortune pour Nuhan qui attend de faire son plein depuis 5 h du matin. « C'est très difficile, parfois j'arrive à gagner 3 000 Roupies, d'autres jours 1000 Roupies ou rien du tout. Je travaille, ensuite je dépense tout pour le riz et le carburant. 1 kg de riz local ça coute 250 roupies. Les légumes ou des lentilles, on en mange quelques fois, mais il y a des jours où parfois nous n'avons rien à manger ». Dans ce quartier central de la capitale, Mohamed récolte des fonds pour offrir des repas aux plus démunis. « Pauvres gens, il leur est arrivé d'attendre plus de 12 h et même jusqu'à 24 h pour faire le plein. En général, le tuk tuk est leur seul moyen de subsistance et personne ne se préoccupe de leur sort. On a distribué des repas devant une station-service pour tous ceux qui était dans la file d'attente. On a des amis à l'étranger qui ont participé à une collecte d'argent, ça nous a permis d'acheter du riz, des biscuits, de l'eau, des repas. Nous voulons aider ces gens, nous ne voulons pas les voir souffrir. » Les pénuries ont entraîné ces derniers jours des pillages. Des gérants de stations-services ont été agressés par des chauffeurs en colère. Des militaires montent désormais la garde devant certaines stations critiques de la capitale. Jelena Tomic, Colombo, RFI.

SB : Le chef de la diplomatie turque aujourd'hui en Israël.

AC : C'est la première fois depuis quinze ans qu'un ministre turc des Affaires étrangères est en visite en Israël. À Jérusalem, Michel Paul.

Pas de reprise des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs à ce stade. Les discussions ont été candides et franches, a indiqué le ministre turc des Affaires étrangères. Ce qui en langage diplomatique signifie que les désaccords entre les deux pays restent nombreux. Mevlüt Çavuşoğlu pense cependant que le rapprochement entre la Turquie et Israël aura une influence favorable sur le conflit du Proche-Orient. « Travailler sur un ordre du jour positif peut nous aider à aborder nos désaccords de manière plus constructive. Effectivement, pendant le Ramadan, le dialogue que nous avons établi a contribué aux efforts de maintien du calme. » Israël et la Turquie ont connu des hauts et des bas, a souligné de son côté Yair Lapid. Mais ils ont toujours retrouvé le chemin du dialogue. Pour le chef de la diplomatie israélienne, l'objectif doit désormais être une coopération renforcée entre les deux pays, particulièrement dans le domaine économique. Parmi les autres sujets évoqués. Le dossier syrien qui inquiète les deux pays. Israël souhaite également plus de fermeté de la part d'Ankara en ce qui concerne le Hamas, très présent sur le territoire turc. Michel Paul, Jérusalem, RFI.


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Anne Corpet : RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenue dans le Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Anne, bonsoir à tous.

AC : Les États-Unis sous le choc au lendemain d'une nouvelle tuerie de masse. Un adolescent a tué 19 enfants et deux enseignants dans une école primaire du Texas, un État où l'on peut acheter une arme sans permis.

SB : Les membres de l'Union européenne discutent toujours d'un éventuel embargo sur le gaz et le pétrole russe pour sanctionner Moscou après l'invasion de l'Ukraine. Mais une étude prévient : cette décision aurait de couteuses conséquences.

AC : Au Sri Lanka, le Premier ministre devient aussi ministre des Finances. Il devra sortir le pays de la plus grave crise économique de son histoire. Reportage à Colombo dans ce journal.

SB : Première visite en Israël d'un ministre des Affaires étrangères turc depuis 15 ans. Les désaccords restent nombreux entre les deux pays. Un rapprochement serait utile à la cause palestinienne a estimé le chef de la diplomatie turque à Jérusalem.

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SB : Et avant de développer ces titres, ce message à nos auditeurs africains.

AC : La diffusion de RFI en FM a été interrompue sur l'ensemble du continent africain entre 17 h 40 et 19 h temps universel en raison d'un incident technique. Nos programmes sont de nouveau disponibles.

Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.

SB : **19 enfants et deux adultes tués. C'est le bilan de la tuerie qui s'est produite hier dans une école du Texas aux États-Unis. **

AC : Le tueur a été abattu par la police. Il venait d'avoir 18 ans, était en conflit avec sa famille, selon des témoignages de proches. Il était armé d'un fusil d'assaut qu'il a acheté juste après avoir atteint sa majorité. Comme après chaque massacre, les démocrates ont demandé un renforcement des lois sur le contrôle des armes. Mais ils ne détiennent pas la majorité nécessaire pour faire adopter ce genre de mesures. Le Texas est un État où il n'est pas nécessaire d'avoir un permis pour acheter une arme. Pas question de renoncer au droit d'être armé pour les habitants. Même si la tuerie de ce mardi a bien sûr suscité beaucoup d'émotion. À Houston, le reportage de Thomas Harms.

Même à plus de 4 heures de route de Uvalde, les écoles de Houston sont en état de risque maximum. Les parents ont peur, comme Shelby Hermann qui vient de déposer son garçon de 4 ans. « J'ai failli ne pas emmener mon enfant ce matin. Par peur. Je suis fatiguée de voir ces gros titres. À quel moment on décide que c'est trop ? ». À la question du nombre d'armes en circulation et aux moyens de faire face, la réponse des texanes est moins claire. Greta Wilson est psychologue en milieu scolaire, « ce ne sont pas les armes qui tuent les gens, ce sont les gens qui tuent les gens. Je ne pense pas que les armes soient en jeu. En fait, je ne suis pas surprise, il y a beaucoup de problèmes avec les élèves dans les écoles aujourd'hui. » Devant l'école élémentaire, Hailey de Houston, 2 voitures de police. Le shérif fait sa ronde : « Ils sont inquiets. Avec ce qu'il s'est passé, on est tous en état d'alerte. » En tant que sherif que pensez-vous du contrôle des armes ? « Eh bien, on a notre 2e amendement, vous savez ». C'est en vertu de ce Second amendement de la Constitution américaine que depuis 2021 il n'y a plus de port d'arme au Texas et qu'un jeune de 18 ans peut acheter deux fusils d'assaut, AR15 sans aucun problème. Thomas Harms, Houston, RFI.

SB : **En Ukraine, les combats ont atteint la banlieue de Sievierodonietsk. **

AC : La situation est décrite comme « très difficile » par le gouverneur de la région. Le seul pont qui permet de sortir de la ville est désormais sous contrôle russe, selon les séparatistes qui combattent avec les troupes de Moscou. Le gouverneur ukrainien dit lui que les Russes maitrisent 95% de la région de Lougansk, dans l'Est. Les autorités de Kiev admettent que la situation est extrêmement difficile après trois mois de guerre. Elles ont reproché à l'OTAN de ne rien faire contre l'invasion russe. Elles ont aussi appelé la communauté internationale à ne plus importer de produits russes.

SB : **Et un éventuel embargo européen sur le pétrole russe est justement toujours en discussion à Bruxelles. **

AC : Oui, les membres de l'Union européenne envisagent cette option. Ils discutent aussi d'un possible arrêt des importations de gaz russe. Mais les européens ne sont pas près d'un accord. L'arrêt de l'importation d'énergie russe aurait des conséquences coûteuses. C'est ce que dit une étude du CEPII le Centre d'études prospectives et d'informations internationales. Myriam Berber.

L'enjeu est énorme. Plus de 40% du gaz et 30% du pétrole importés, dans l'Union européenne, proviennent de Russie. Pour le Centre d'études prospectives et d'informations internationales, l'Union devra diversifier ses approvisionnements, pour le pétrole, en se tournant vers l'Arabie Saoudite, le Brésil, les États-Unis ou le Canada. Des grands producteurs d'hydrocarbures, géographiquement plus éloignés de l'Europe, que la Russie. Ce qui va augmenter les coûts de transport, et donc à terme les prix à la pompe. Autre problème, et de taille, le pétrole russe est de bonne qualité, pour produire des distillats, comme notamment le gazole. Son remplacement par un autre pétrole pourrait demander, un traitement plus complexe, en raffineries. Cette contrainte technique va, également, entrainer une hausse des prix. Sur la question du gaz, l'organisme plaide pour la création d'un acheteur unique européen. Ce qui permettra de renforcer le pouvoir de négociation des 27, avec les fournisseurs de gaz. Mais les auteurs de l'étude alertent sur le fait, de ne pas se lier, trop fortement, aux gros producteurs du Moyen-Orient. Une région, qui présente des risques géopolitiques.

SB : **Au Sri Lanka, deux semaines après sa nomination à la tête du gouvernement, le Premier ministre devient aussi ministre des Finances. **

AC : Il sera chargé de sortir le pays de la plus grave crise économique de son histoire. Le Sri Lanka est en défaut de paiement sur sa dette extérieure, il ne peut plus financer ses importations. Le pays commence à manquer de tout : de gaz, de médicaments, de nourriture et de carburant. Il y a de longues files d'attente devant les stations-services. Reportage à Colombo, Jelena Tomic.

Devant chaque station-service, c'est le même scénario. Des queues interminables. Des dizaines de conducteurs de tuk tuk poussent patiemment leur véhicule à mesure que la file avance. Le carburant est rationné. Les tuks tuks ont le droit à maximum 6 L d'essence pour environ 2 500 Roupis, soit plus de 6 euros. Une fortune pour Nuhan qui attend de faire son plein depuis 5 h du matin. « C'est très difficile, parfois j'arrive à gagner 3 000 Roupies, d'autres jours 1000 Roupies ou rien du tout. Je travaille, ensuite je dépense tout pour le riz et le carburant. 1 kg de riz local ça coute 250 roupies. Les légumes ou des lentilles, on en mange quelques fois, mais il y a des jours où parfois nous n'avons rien à manger ». Dans ce quartier central de la capitale, Mohamed récolte des fonds pour offrir des repas aux plus démunis. « Pauvres gens, il leur est arrivé d'attendre plus de 12 h et même jusqu'à 24 h pour faire le plein. En général, le tuk tuk est leur seul moyen de subsistance et personne ne se préoccupe de leur sort. On a distribué des repas devant une station-service pour tous ceux qui était dans la file d'attente. On a des amis à l'étranger qui ont participé à une collecte d'argent, ça nous a permis d'acheter du riz, des biscuits, de l'eau, des repas. Nous voulons aider ces gens, nous ne voulons pas les voir souffrir. » Les pénuries ont entraîné ces derniers jours des pillages. Des gérants de stations-services ont été agressés par des chauffeurs en colère. Des militaires montent désormais la garde devant certaines stations critiques de la capitale. Jelena Tomic, Colombo, RFI.

SB : **Le chef de la diplomatie turque aujourd'hui en Israël. **

AC : C'est la première fois depuis quinze ans qu'un ministre turc des Affaires étrangères est en visite en Israël. À Jérusalem, Michel Paul.

Pas de reprise des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs à ce stade. Les discussions ont été candides et franches, a indiqué le ministre turc des Affaires étrangères. Ce qui en langage diplomatique signifie que les désaccords entre les deux pays restent nombreux. Mevlüt Çavuşoğlu pense cependant que le rapprochement entre la Turquie et Israël aura une influence favorable sur le conflit du Proche-Orient. « Travailler sur un ordre du jour positif peut nous aider à aborder nos désaccords de manière plus constructive. Effectivement, pendant le Ramadan, le dialogue que nous avons établi a contribué aux efforts de maintien du calme. » Israël et la Turquie ont connu des hauts et des bas, a souligné de son côté Yair Lapid. Mais ils ont toujours retrouvé le chemin du dialogue. Pour le chef de la diplomatie israélienne, l'objectif doit désormais être une coopération renforcée entre les deux pays, particulièrement dans le domaine économique. Parmi les autres sujets évoqués. Le dossier syrien qui inquiète les deux pays. Israël souhaite également plus de fermeté de la part d'Ankara en ce qui concerne le Hamas, très présent sur le territoire turc. Michel Paul, Jérusalem, RFI.