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Conférences universitaires : Psychologie, philosophie, politique et autres., Paula Vasquez - Venezuela : la chute sans fin ? (1)

Paula Vasquez - Venezuela : la chute sans fin ? (1)

[Musique]

bonjour à tous ravis de vous retrouvez

donc aujourd'hui pour parler d'une

situation inédite celle que traverse le

venezuela ce pays qui ont l'âge

largement oubliée était encore il y à

peu j'ai révisé mes notes c'était en

2001 le plus riche d'amérique du sud et

qui se débat aujourd'hui dans une

situation catastrophique marqué par un

désastre économique et sanitaire où

chaque habitant en moyenne perdu près de

8 kg un pays où la nourriture mais même

l'eau et l'électricité semble devoir

devenir des denrées de plus en plus

rares au fil de ces derniers mois un

pays aussi où la monnaie ne vaut

quasiment plus rien du fait d'une

inflation aux proportions d'une ampleur

délirante

on a parlé d'un million je dis bien un

million 2% d'inflation l'an l'an passé

au venezuela donc à un désastre qui

semble générale et qui a poussé à la

fuite

environ 10% de la population dans les

pays voisins notamment la colombie et

une situation sanitaire de plus en plus

tragique alors que le pays manque aussi

de médicaments alors sur cette toile de

fond se joue une crise politique un

particulièrement aigu entre deux

pouvoirs qui se revendiquent chacun la

légitimité

un premier avec un premier président

nicholas maduro successeur d'hugo chavez

à qui il a succédé en 2013 et dont la

réélection c'était en 2018 de justesse a

été largement remise en cause

un président qui annonce décret sur

décret et qui a ainsi déclaré

successivement les derniers mois son

pays en état d'urgence en état

d'exception

puis en état de choc et qui a mis les

militaires à tous les postes clés sans

parvenir en rien à juguler l'immense

crise qui ravage le pays alors de

l'autre côté un second chef d'état juan

guido président d'un parlement quasiment

vidé tous ses pouvoirs par le régime et

qui s'est autoproclamé autoproclamé

président légitime et a été reconnu

d'ailleurs par une cinquantaine de pays

à travers à travers le monde alors une

situation politique qui résonne bien

au-delà des frontières du venezuela

notamment dans les pays voisins je

parlais de la colombie qui sont

confrontés à

l'afflux parfois difficilement gérable

de réfugiés mais qui résonne aussi plus

largement eu

à l'international divisant largement

d'ailleurs cette communauté

internationale avec d'un côté des

soutiens tenace du régime au premier

rang desquels la russie est un camp

occidental unis pour l'occasion emmenée

par les états unis et l'union européenne

qui a pris fait et cause pour pour

l'opposition alors autant d'éléments

d'une situation qui peut paraître

inextricable et dont je vous remercie

madame paola vazquez d'avoir accepté de

devenir nous nous parlait madame vazquez

vous êtes anthropologue et sociologue

chargé de recherche au cnrs vous êtes

spécialiste du venezuela où vous avez

grandi notamment

vous allez publier bon je vous invitais

ya longtemps les agendas se croisent

vous allez publier on peut pas le

présenter aujourd'hui ni enfer la

dédicace mais il à sortir dans quelques

dans quelques jours le 2 mai

livre intitulé venezuela un pays hors

service séché édité chez buchet-chastel

chez buchet chastel

alors madame paul baysse que je dressais

un tram un tableau très rapide de la

situation vous allez vous allez

développer

je parlais du désastre sanitaire de la

fuite de 10 % de la population des

pénuries et maintenant des pannes

géantes d'électricité du manque d'eau on

est tenté de se demander qu'est-ce

qu'ils fonctionnent encore dans le

venezuela actuelle c'est c'est un pays

où la population est marquée par

l'incertitude et tout s'organise autour

de la survie et venezuela c'est un pays

urbain à 80 % de sa population c'est un

pays qui est une modernisation très vite

et rapide et kiev est qu'aujourd'hui se

trouve comme dassault situation de

dystopique comme on dit c'est à dire

très peu de chose fonctionne et ce qui

fonctionne fonctionne par intermittence

et marquée par l'incertitude il ya les

coupures d'eau est liée aux problèmes

d'électricité et il y à une défaillance

d'un système de santé éducatif et disons

qu organiser la vie quotidienne pour les

vénézuéliens c'est extrêmement difficile

surtout d'un dans certaines villes comme

la ville de maracaibo qui est qui est

dans une situation des désastres

humanitaires pratiquement à cause de la

défaillance de tous les services publics

ça c'est une chose l'autre chose qui

fonctionne c'est un appareil de l'état

qui fonctionne pour maintenir ses

intérêts au pouvoir c'est à dire il ya

un appareil répressif très important il

y à des services des renseignements qui

fonctionne il y à d'autres c'est un

système qui est devenu une sorte de deux

corporations

un peu mafieuse on peut on peut les dire

qu'il fait tout pour maintenir les se

maintenir au pouvoir alors justement on

va détailler ensuite cette situation

mais je lisais dans la préparation

de cette conférence que la en moyenne

chaque vénézuélien avait perdu près de 8

kilos ça paraît ça paraît hallucinant

vous le confirmez vous trouverez son

voyage oui c'est j'ai fait mes dernières

cinq et des terrains l'année dernière je

suis allé deux fois déjà depuis 2014 il

y avait c'est la conjonction de

plusieurs problèmes

cette plusieurs défaillances cette

question de l'accès à la nourriture

d'une part il à la production elle-même

céréales et cetera de agricole disons

qui a été extrêmement affecté par une

politique d'expropriation étatisation

massive menée par hugo chavez depuis

2007

et c'est à ce moment là lorsqu'on

annonce lors de la réélection de travail

là qu'on allait mettre en place les

socialisme du xxième siècle et qu'on a

les radicaliser la révolution

bolivarienne

il ya toute une série concernant

l'exploitation agricole de dd pour

proposer un système alternatif qui n'a

jamais été mis en place donc on a

exproprié surtout les fermes laitières

dessus du lac de maracaibo toute série

des productions agricoles extrêmement

importants ainsi que dans les plaines il

à la production céréalière de maïs et de

riz et là on a fait aussi l'étatisation

de la production des semences

donc on se trouve aujourd'hui dans une

situation dans laquelle pas seulement

ils ont été expropriés étatisée mais

ceux qui ont reçu les terres n'ont pas

les moyens de produire non plus ça c'est

une chose mais il a d'autres choses

c'est la question de l'approvisionnement

et tous les réseaux de distribution

et là on a créé donc des réseaux des

surfeurs supermarché

étatique qui n'ont pas jamais la

capacité de ravitailler tout le monde

est de garantir la chaîne de

distribution même la chaîne de froid et

j'ai un article qui a été publié dans la

revue international d'études delesvaux

développement ainsi qu'un autre dans la

revue les temps modernes

cette année qui s'appelle la faim et les

politiques

la question des créations de pénurie

pour aussi garantir un certain contrôle

politique pourquoi parce que l'état a

mis en place un système de distribution

de nourriture par des cartons et par des

tiques et auxquelles on peut accéder si

on a les carnets la carte du parti

politique donc il ya une dépendance de

la question de la filiation politique

c'est une forme de clientélisme on

pourrait le dire comme ça mais ça va

bien au delà parce que les gens en ce

moment c'est ça s'appelle les cartons

clap parce qu'il ya eu plusieurs

dispositifs et à ce moment c'est par la

distribution de ses cartons de

nourriture qu'on n'arrive que l'état a

ou plutôt les gouvernements à un grand

contrôle des dès la population c'est à

dire on a accès à ces à ses cartons de

nourriture dans la mesure où on montre

sa fidélité au parti dans la mesure où

va l'eau manifestations et surtout on

n'adhère pas au mouvement d'opposition

donc tout cela fait que il y a un

problème d'accès à la nourriture aux

produits frais les fruits sont

extrêmement chères tout comme les

protéines

ça me passer de la viande de poisson et

cédera donc c'est tout un système qui

fait qu' il y a un problème de sécurité

alimentaire on peut pas parler de famine

sauf dans certaines région très isolée

ou en arrêt l'état n'arrive pas à

nourrir ou à nizon mais oui la perfecto

et surtout la malnutrition enfantine

elle extrêmement importante

alors vous avez parlé de pénuries d'eau

et de nourriture pénurie d'électricité

il ya aussi une pénurie de

de médicaments est-ce que vous pouvez

nous brosser un petit peu un tableau de

la situation sanitaire dans ces

conditions mais c'est avant de faire ma

thèse un anthropologiste j'étais

professeur à l'école de médecine santé

publique donc sa mère appelle les

amphithéâtres à l'époque c'est la

situation sanitaire vénézuélienne avant

l'arrivée de travail au pouvoir était et

il y avait plusieurs choses il y avait

une relative bonne couverture pour ce

qui concerne les vaccinations et les

programmes de prévention et des

mortalités infantile et maternelle

c'est à dire on avait éradiqué la polio

il y avait un contrôle de la malaria

relativement efficace et il y avait un

système de santé publique qui arrivait à

gérer tout ce qui concerne les maladies

tropicales et quand je dis les

vaccinations au niveau hospitalier avant

que j'avais c'était un peu plus

compliqué c'était c'était insuffisant

mais avec des personnels médical très

très bien formés mais c'est certes il y

avait des problèmes des couvertures au

niveau hospitalier

or lorsque tu avais ça arrive au pouvoir

il conçoit un programme de santé

publique qui s'appelle barrio adentro

qui a créé beaucoup d'expectatives parce

que c'était de faire des modules de

soins dans tous les quartiers populaires

et de modifier les structures de la

distribution distribution des soins et

pour cela on a fait venir des médecins

cubains et là c'était extrêmement

ambitieux à l'époque et surtout on n'a

pas su travailler avec les personnels

médical vénézuélien aujourd'hui on se

trouve dans une situation où très

souvent on voit ça dans la révolution

bolivarienne ou ce qu'ils avaient avant

fonctionne pas ce qui est nouveau

fonctionnent pas non plus et c'est cette

situation fait qu il y a une réémergence

par exemple de la malaria même très près

de caracas

l été et l'est

je pense qu'on était un ami à moins de

200 300 cas par an avant de chavez

on est à 15 mille aujourd'hui et avec

les estimations des chiffres extrêmement

importante

l'autre chose au niveau de la santé

publique ça vient d'être publiée par as

des chercheuses vénézuélienne démographe

qui ont eu énormément du mal à trouver

les chiffres car c'est interdit

plus que du mal il ya eu keane qui est

en france il y en a un autre qui au

venezuela qui adoucit et sous anonymat

qui est dans une école de médecine dans

la revue des landes set où on il faut

ils fournissent les preuves de

l'augmentation de la du taux de

mortalité infantile la mortalité

maternelle que c'est les indicateurs de

descente et publiques classiques et pour

les niveaux spitalier c'est peut-être la

situation qu'on voit plus à la télé et

dans les médias dans lequel tout ce qui

est les maladies chroniques hypertension

diabète etc

les patients cancer vih les patients

sont pratiquement condamnés à mort si

jamais il dépend s'ils n'ont pas des

dollars pour se payer ou pour trouver

les médicaments ailleurs mais pour la

dialyse par exemple c'est dramatique

parce que les gens ne peuvent pas se

soigner parce que les machines sont en

panne et parce qu'il n'y a pas de pièces

détachées pour les renouveler et avec

les coupures d'électricité etc

et quand j'étais dans m au mois d'août

au pays c'était vraiment dramatique

puisque tous les patients cardiaques par

exemple les hypertendus

c'est extrêmement difficile de trouver

de médicament pour l'hypertension donc

les gens hyper tendu très souvent on a

des accidents cérébrovasculaires les

hammers et c'est comme ça l'épilepsie

par exemple il ya des cas d'épilepsie

met dedans on a des crises d'épilepsie

les gens qui sont confinés avec leur

famille les membres de famille parce

qu'ils n'ont pas les moyens de contrôler


Paula Vasquez - Venezuela : la chute sans fin ? (1) Paula Vasquez - Venezuela: the never-ending fall (1) Paula Vasquez - Venezuela: The never-ending fall (1) Paula Vasquez - Venezuela: a queda sem fim (1) Paula Vasquez - 委内瑞拉:永无止境的堕落 (1)

[Musique]

bonjour à tous ravis de vous retrouvez

donc aujourd'hui pour parler d'une

situation inédite celle que traverse le

venezuela ce pays qui ont l'âge

largement oubliée était encore il y à

peu j'ai révisé mes notes c'était en

2001 le plus riche d'amérique du sud et

qui se débat aujourd'hui dans une

situation catastrophique marqué par un

désastre économique et sanitaire où

chaque habitant en moyenne perdu près de

8 kg un pays où la nourriture mais même

l'eau et l'électricité semble devoir

devenir des denrées de plus en plus

rares au fil de ces derniers mois un

pays aussi où la monnaie ne vaut

quasiment plus rien du fait d'une

inflation aux proportions d'une ampleur

délirante

on a parlé d'un million je dis bien un

million 2% d'inflation l'an l'an passé

au venezuela donc à un désastre qui

semble générale et qui a poussé à la

fuite

environ 10% de la population dans les

pays voisins notamment la colombie et

une situation sanitaire de plus en plus

tragique alors que le pays manque aussi

de médicaments alors sur cette toile de

fond se joue une crise politique un

particulièrement aigu entre deux

pouvoirs qui se revendiquent chacun la

légitimité

un premier avec un premier président

nicholas maduro successeur d'hugo chavez

à qui il a succédé en 2013 et dont la

réélection c'était en 2018 de justesse a

été largement remise en cause

un président qui annonce décret sur

décret et qui a ainsi déclaré

successivement les derniers mois son

pays en état d'urgence en état

d'exception

puis en état de choc et qui a mis les

militaires à tous les postes clés sans

parvenir en rien à juguler l'immense

crise qui ravage le pays alors de

l'autre côté un second chef d'état juan

guido président d'un parlement quasiment

vidé tous ses pouvoirs par le régime et

qui s'est autoproclamé autoproclamé

président légitime et a été reconnu

d'ailleurs par une cinquantaine de pays

à travers à travers le monde alors une

situation politique qui résonne bien

au-delà des frontières du venezuela

notamment dans les pays voisins je

parlais de la colombie qui sont

confrontés à

l'afflux parfois difficilement gérable

de réfugiés mais qui résonne aussi plus

largement eu

à l'international divisant largement

d'ailleurs cette communauté

internationale avec d'un côté des

soutiens tenace du régime au premier

rang desquels la russie est un camp

occidental unis pour l'occasion emmenée

par les états unis et l'union européenne

qui a pris fait et cause pour pour

l'opposition alors autant d'éléments

d'une situation qui peut paraître

inextricable et dont je vous remercie

madame paola vazquez d'avoir accepté de

devenir nous nous parlait madame vazquez

vous êtes anthropologue et sociologue

chargé de recherche au cnrs vous êtes

spécialiste du venezuela où vous avez

grandi notamment

vous allez publier bon je vous invitais

ya longtemps les agendas se croisent

vous allez publier on peut pas le

présenter aujourd'hui ni enfer la

dédicace mais il à sortir dans quelques

dans quelques jours le 2 mai

livre intitulé venezuela un pays hors

service séché édité chez buchet-chastel

chez buchet chastel

alors madame paul baysse que je dressais

un tram un tableau très rapide de la

situation vous allez vous allez

développer

je parlais du désastre sanitaire de la

fuite de 10 % de la population des

pénuries et maintenant des pannes

géantes d'électricité du manque d'eau on

est tenté de se demander qu'est-ce

qu'ils fonctionnent encore dans le

venezuela actuelle c'est c'est un pays

où la population est marquée par

l'incertitude et tout s'organise autour

de la survie et venezuela c'est un pays

urbain à 80 % de sa population c'est un

pays qui est une modernisation très vite

et rapide et kiev est qu'aujourd'hui se

trouve comme dassault situation de

dystopique comme on dit c'est à dire

très peu de chose fonctionne et ce qui

fonctionne fonctionne par intermittence

et marquée par l'incertitude il ya les

coupures d'eau est liée aux problèmes

d'électricité et il y à une défaillance

d'un système de santé éducatif et disons

qu organiser la vie quotidienne pour les

vénézuéliens c'est extrêmement difficile

surtout d'un dans certaines villes comme

la ville de maracaibo qui est qui est

dans une situation des désastres

humanitaires pratiquement à cause de la

défaillance de tous les services publics

ça c'est une chose l'autre chose qui

fonctionne c'est un appareil de l'état

qui fonctionne pour maintenir ses

intérêts au pouvoir c'est à dire il ya

un appareil répressif très important il

y à des services des renseignements qui

fonctionne il y à d'autres c'est un

système qui est devenu une sorte de deux

corporations

un peu mafieuse on peut on peut les dire

qu'il fait tout pour maintenir les se

maintenir au pouvoir alors justement on

va détailler ensuite cette situation

mais je lisais dans la préparation

de cette conférence que la en moyenne

chaque vénézuélien avait perdu près de 8

kilos ça paraît ça paraît hallucinant

vous le confirmez vous trouverez son

voyage oui c'est j'ai fait mes dernières

cinq et des terrains l'année dernière je

suis allé deux fois déjà depuis 2014 il

y avait c'est la conjonction de

plusieurs problèmes

cette plusieurs défaillances cette

question de l'accès à la nourriture

d'une part il à la production elle-même

céréales et cetera de agricole disons

qui a été extrêmement affecté par une

politique d'expropriation étatisation

massive menée par hugo chavez depuis

2007

et c'est à ce moment là lorsqu'on

annonce lors de la réélection de travail

là qu'on allait mettre en place les

socialisme du xxième siècle et qu'on a

les radicaliser la révolution

bolivarienne

il ya toute une série concernant

l'exploitation agricole de dd pour

proposer un système alternatif qui n'a

jamais été mis en place donc on a

exproprié surtout les fermes laitières

dessus du lac de maracaibo toute série

des productions agricoles extrêmement

importants ainsi que dans les plaines il

à la production céréalière de maïs et de

riz et là on a fait aussi l'étatisation

de la production des semences

donc on se trouve aujourd'hui dans une

situation dans laquelle pas seulement

ils ont été expropriés étatisée mais

ceux qui ont reçu les terres n'ont pas

les moyens de produire non plus ça c'est

une chose mais il a d'autres choses

c'est la question de l'approvisionnement

et tous les réseaux de distribution

et là on a créé donc des réseaux des

surfeurs supermarché

étatique qui n'ont pas jamais la

capacité de ravitailler tout le monde

est de garantir la chaîne de

distribution même la chaîne de froid et

j'ai un article qui a été publié dans la

revue international d'études delesvaux

développement ainsi qu'un autre dans la

revue les temps modernes

cette année qui s'appelle la faim et les

politiques

la question des créations de pénurie

pour aussi garantir un certain contrôle

politique pourquoi parce que l'état a

mis en place un système de distribution

de nourriture par des cartons et par des

tiques et auxquelles on peut accéder si

on a les carnets la carte du parti

politique donc il ya une dépendance de

la question de la filiation politique

c'est une forme de clientélisme on

pourrait le dire comme ça mais ça va

bien au delà parce que les gens en ce

moment c'est ça s'appelle les cartons

clap parce qu'il ya eu plusieurs

dispositifs et à ce moment c'est par la

distribution de ses cartons de

nourriture qu'on n'arrive que l'état a

ou plutôt les gouvernements à un grand

contrôle des dès la population c'est à

dire on a accès à ces à ses cartons de

nourriture dans la mesure où on montre

sa fidélité au parti dans la mesure où

va l'eau manifestations et surtout on

n'adhère pas au mouvement d'opposition

donc tout cela fait que il y a un

problème d'accès à la nourriture aux

produits frais les fruits sont

extrêmement chères tout comme les

protéines

ça me passer de la viande de poisson et

cédera donc c'est tout un système qui

fait qu' il y a un problème de sécurité

alimentaire on peut pas parler de famine

sauf dans certaines région très isolée

ou en arrêt l'état n'arrive pas à

nourrir ou à nizon mais oui la perfecto

et surtout la malnutrition enfantine

elle extrêmement importante

alors vous avez parlé de pénuries d'eau

et de nourriture pénurie d'électricité

il ya aussi une pénurie de

de médicaments est-ce que vous pouvez

nous brosser un petit peu un tableau de

la situation sanitaire dans ces

conditions mais c'est avant de faire ma

thèse un anthropologiste j'étais

professeur à l'école de médecine santé

publique donc sa mère appelle les

amphithéâtres à l'époque c'est la

situation sanitaire vénézuélienne avant

l'arrivée de travail au pouvoir était et

il y avait plusieurs choses il y avait

une relative bonne couverture pour ce

qui concerne les vaccinations et les

programmes de prévention et des

mortalités infantile et maternelle

c'est à dire on avait éradiqué la polio

il y avait un contrôle de la malaria

relativement efficace et il y avait un

système de santé publique qui arrivait à

gérer tout ce qui concerne les maladies

tropicales et quand je dis les

vaccinations au niveau hospitalier avant

que j'avais c'était un peu plus

compliqué c'était c'était insuffisant

mais avec des personnels médical très

très bien formés mais c'est certes il y

avait des problèmes des couvertures au

niveau hospitalier

or lorsque tu avais ça arrive au pouvoir

il conçoit un programme de santé

publique qui s'appelle barrio adentro

qui a créé beaucoup d'expectatives parce

que c'était de faire des modules de

soins dans tous les quartiers populaires

et de modifier les structures de la

distribution distribution des soins et

pour cela on a fait venir des médecins

cubains et là c'était extrêmement

ambitieux à l'époque et surtout on n'a

pas su travailler avec les personnels

médical vénézuélien aujourd'hui on se

trouve dans une situation où très

souvent on voit ça dans la révolution

bolivarienne ou ce qu'ils avaient avant

fonctionne pas ce qui est nouveau

fonctionnent pas non plus et c'est cette

situation fait qu il y a une réémergence

par exemple de la malaria même très près

de caracas

l été et l'est

je pense qu'on était un ami à moins de

200 300 cas par an avant de chavez

on est à 15 mille aujourd'hui et avec

les estimations des chiffres extrêmement

importante

l'autre chose au niveau de la santé

publique ça vient d'être publiée par as

des chercheuses vénézuélienne démographe

qui ont eu énormément du mal à trouver

les chiffres car c'est interdit

plus que du mal il ya eu keane qui est

en france il y en a un autre qui au

venezuela qui adoucit et sous anonymat

qui est dans une école de médecine dans

la revue des landes set où on il faut

ils fournissent les preuves de

l'augmentation de la du taux de

mortalité infantile la mortalité

maternelle que c'est les indicateurs de

descente et publiques classiques et pour

les niveaux spitalier c'est peut-être la

situation qu'on voit plus à la télé et

dans les médias dans lequel tout ce qui

est les maladies chroniques hypertension

diabète etc

les patients cancer vih les patients

sont pratiquement condamnés à mort si

jamais il dépend s'ils n'ont pas des

dollars pour se payer ou pour trouver

les médicaments ailleurs mais pour la

dialyse par exemple c'est dramatique

parce que les gens ne peuvent pas se

soigner parce que les machines sont en

panne et parce qu'il n'y a pas de pièces

détachées pour les renouveler et avec

les coupures d'électricité etc

et quand j'étais dans m au mois d'août

au pays c'était vraiment dramatique

puisque tous les patients cardiaques par

exemple les hypertendus

c'est extrêmement difficile de trouver

de médicament pour l'hypertension donc

les gens hyper tendu très souvent on a

des accidents cérébrovasculaires les

hammers et c'est comme ça l'épilepsie

par exemple il ya des cas d'épilepsie

met dedans on a des crises d'épilepsie

les gens qui sont confinés avec leur

famille les membres de famille parce

qu'ils n'ont pas les moyens de contrôler