×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

Conférences universitaires : Psychologie, philosophie, politique et autres., Jenny Raflik - Les attentats du 11 septembre 2001 (5)

Jenny Raflik - Les attentats du 11 septembre 2001 (5)

là dans les deuxièmes le deuxième

reportage il évoque la préparation des

opérations qui vont mettre à bas le

régime taliban en afghanistan elle était

inéluctable 7 cette opération on sait

qu'ils avaient quand même très forte

exaspération des occidentaux contre le

régime taliban un kit est déjà au

pouvoir depuis depuis 1996 quelques

jours à peine avant le 11 septembre il

ya eu l'assassinât du commandant massoud

y avait aussi la trt la destruction

évidemment on peut pas lui mettre sur le

même plan mais la destruction des

bouddhas qui avait fait beaucoup de

bruit et également oui alors la

destruction des bouddhas a fait beaucoup

de bruit c'est le seul moment où

commence à être vraiment médiatiser la

question afghane et puis il ya juste

avant aussi la sortie d'image là aussi

vous les avez peut-être en mémoire de

femmes lapidées dans des stades

la question commence à être médiatisé

quand même on commence à avoir un

intérêt de l'opinion publique

occidentale et des dirigeants

occidentaux sur ces questions il ya

quelques images qui commencent à sortir

par des réseaux de résistance afghans et

notamment ceux qui combattent du côté de

massoud à ce moment là qui font qu'on

commence à se poser la question d'une

possible réaction contre l'afghanistan

ensuite la réaction militaire en

afghanistan juste après elle est la

tendance à couler de source sur le

moment d'abord parce que parce que le

discours guerre voilà à pearl harbour

guerre guerre au terrorisme on va réagir

comment réagir

al qaïda est basée en afghanistan

l'afghanistan

évidemment c'est pas ça peut pas être

une réaction de police et puis on va pas

demander aux talibans d'extrader enfin

si on leur demande mais évidemment c'est

bien qu'ils le feront pas on va pas

envoyer à interpol pour aller enquêter

en afghanistan ce voilà c'est forcément

une opération extérieure donc ça va

forcément prendre la forme d'une

opération militaire et puis très vite

toute façon dès le 12 septembre et c'est

la toute première fois et c'est

d'ailleurs la seule

que l'otan va le faire

on

utilise en invoque l'article 5 de l'otan

sur la solidarité entre les membres de

l'alliance

en cas d' attaque et donc on en fait une

question militaire est d'emblée c'est

l'otan qui arrive au coeur de cette de

7,2 cette question

donc finalement

l'opération militaire la guerre elle

s'impose d'elle-même et faute

d'alternative en quelque sorte à ce

moment là j'ai pas de réticence immense

dans la communauté internationale à

l'époque contre 7,7 offensive

occidentales en afghanistan cependant

bien me rappelait même que les russes

mettent à disposition des bases on a des

centrales ce qui était ce qui était

qu'on ne pouvait pas prévoir quelques

quelques mois auparavant parce qu'ils

étaient leurs intérêts justement dans

cette lutte contre contre les réseaux

islamistes où il ya beaucoup de

tchétchènes dans al qaïda donc il ya

seuil à ces liens à ce moment là et puis

le fait d'utiliser l'otan alors il ya la

décision de l'onu mais le fait

d'utiliser l'otan permet de contourner

de toute façon les réticences si

certains pays sont réticents ils sont

pas obligés d'envoyer des forces voilà

donc ceux qui veulent contribuer le font

les états unis et leurs principaux

alliés suffisent à ce moment là de toute

façon donc la question est finalement

pas de premier ordre

c'est une question compliquée mais

jusqu'à quand est ce qu'on peut dire que

cette opération c'est un succès

at-elle été un moment

de fête bon les opérations

assez vite

les américains vous

vont avancer la coalition avance assez

vite sur le sur le terrain alors d'abord

les combattants d'al-qaïda sont pour la

plupart partis avant même l'arrivée des

troupes américaines c'est une forme de

débandade la plupart vont rentrer dans

leur pays d'origine où vont aller se

réfugier dans les zones frontalières du

pakistan

mais où on va voir aussi quelques

quelque force résiduelle du côté de tora

bora dans l'est dans les montagnes dans

le tout le réseau de cavernes aménagé

dans l'est afghan

mais ensuite un repli assez rapides vers

la zone la zone tribale pakistanaise

mais assez assez rapidement on voit

quand même que la situation se se fige

sur le terrain et notamment ce sont des

choses qui ont été pas mal évoqué

récemment avec le retour des talibans

mais

finalement les talibans sont jamais

partis ils se sont ils se retournent est

entre guillemets à la vie civile il se

sont mêlés à la population ils sont

retournés à d'autres de trois

occupations

ils se sont fait discret et ils ont

attendu que la population se lasse de la

corruption des dirigeants imposées par

les états unis pour ressurgir la

situation ne s'est jamais véritablement

paix si fier à aucun moment alors on va

passer de l'afghanistan on va un peu

oublié l'afghanistan pour l'actualité se

concentre sur sur l'irak j'imagine pour

les jeunes générations c'est un peu

étonnant de comprendre comment on est

passé de cette offensive en afghanistan

à celle en irak un an et demi plus tard

est-ce que les deux questions elles sont

oubliées ou d'ailleurs ou pas du tout

elles sont liées dès le 11 septembre

puisque parmi les proches de george bush

il ya d'emblée dès le soir tu en

septembre un certain nombre de

conseillers qu'il vit

offre d'attaquer l'irak et d'intervenir

en irak alors ils sont dans une logique

qui peut nous sembler un peu

surréaliste notamment par rapport à ce

que je vous ai dit tout à l'heure que

ben laden ne voyait saddam hussein comme

l'ennemi numéro un mais parmi ses

conseillers ses proches ses membres du

gouvernement aussi on va retrouver tous

ces intellectuels qui des 98 avaient

commencé leur campagne auprès de bill

clinton pour qu'ils attaquent l'irak il

termine la guerre du golfe contre l'irak

c'est paul wolfowitz et robert cagan

c'est francis fukuyama

qui d'ailleurs n'a toujours pas

totalement changer d'avis bien c'est

intéressant il a au moment du en ces

temps-là il a publié une entretien avec

le 1 en français

il est toujours sur voila 2 passes être

de pas s'être trompé sur cette question

et puis on va avoir comme ça pas mal de

deux proches de bush qui sont aux

affaires en 2000 donc en 2001 et qui

voient l'opportunité de terminer la

guerre du golfe de terminer le travail

commencé par george bush père contre

saddam hussein la guerre du golfe alors

elle aurait reste en travers de la gorge

ils ont vraiment le sentiment qu'on leur

a volé la victoire qu'on n'est pas allé

jusqu'au bout et qu'il faut absolument

finir ça et donc cette piste elle arrive

tout de suite évidemment elle est mise

de côté les états unis peuvent pas se

lancer dans deux guerres différentes ils

peuvent pas attaquer à la fois

l'afghanistan et l'irak elle est mise de

côté pour des raisons presque plus

pragmatique que politique ou idéologique

et une fois que la situation

semble cette stabilité en afghanistan

elle n'est pas en réalité mai 2003 on

peut avoir cette impression ben il est

temps de retourner en irak alors bien

sûr et à tout le débat sur les armes

chimiques etc les armes de destruction

massive qui était un vieux dossier

puisque c'est la miss aisne avait

utilisé effectivement des arts chimiques

contre les kurdes

donc c'est le fils qu'on tire mais c'est

la continuité de ce qui a été cette

politique d'aidé aux conservateurs est

ce qu'ils préconisent depuis 98 en

définitive qui va

qui va trouver cette cette finalité en

irak c'était 90% pour solder les comptes

de la première garde douala et et

finalement j'en reviens à ce que je

disais tout à l'heure pour ben laden

comme pour les américains c'est en 91

que tout se cristallisent dans un camp

comme dans l'autre finalement ben laden

qui veut faire la guerre contre saddam

hussein et qui à défaut de pouvoir le

faire va la faire contre les américains

et pour les américains parce qu' il s' à

leur reste en travers de la gorge et

qu'ils n'ont pas fini et finalement le

grand paradoxe c'est que pour ces deux

camps qui pourtant son ennemi c'est là

que tout se met en place et c'est là que

tout se cristallisent merci alors on va

terminer avec des dernières images il

faut qu'on la mémoire de ces attentats

du 11 septembre et les commémorations en

commençant par quand même les images de

l'élimination d'oussama ben laden

avec des images c'était en mai 2011 la

date exactement en tête des images de

france 2 et ensuite des images de

l'ouverture du mémorial à new york c'est

la même année on est en septembre 2011

pour les dix ans les 10 ans de ces

attentats et on terminera avec

l'inauguration du musée cette fois ci du

11 septembre des images de mai 2014

où ça va mais de la laine marafiq disons

pour le retrouver là aussi gb l'une ça a

été

ça paraît ça paraît long comme pour les

services secrets américains il avait des

moyens de se cacher évidemment important

l'enquète a été a été très longue elle a

été très progressive elle se fait

essentiellement par des éléments obtenus

sous la torture

des membres d'al qaïda à guantanamo qui

permettent d'identifier

quelqu'un qui

serait un message est habituel de ben

laden et c'est par ce biais par ce

message est supposé qu'ils vont arriver

à cette forteresse résidence fortifiée

villa à 50 kilomètres d'islamabad où il

suppose que peu se trouvait ben laden

on peut aussi évidemment interrogé on en

parlait tout à l'heure

l'attitude des pakistanais et un qui qui

qui complique sans doute un peu

l'enquète effet que ça dure dans le

gouvernement pakistanais officiellement

soutient les américains et ils luttent

contre ben laden mais il est quand même

beaucoup de choses troublantes dans

cette dans cette affaire commencez par

l'endroit où finalement le ben laden et

retrouver cette ville

d'abbottabad qui est donc à 50 km de la

capitale pakistanaise

elle est connue pour être le lieu de

villégiature des militaires pakistanais

de odorants

la plupart des généraux de l'armée

pakistanaise ont leur résidence juste

juste à côté et puis cette résidence à

lait fortifiée elle a été construite

vraiment sur des critères très

spécifique c'est une des seules de la

région à être pas relié à internet pas

relié au téléphone

l'anc est établie assez vite que les

habitants de cette résidence

contrairement à tous leur voisin brûle

leurs déchets ne m'est rien dans l'est

dans les systèmes collectifs qu'ils ont

leurs propres réserves d'eau que tout

est en vase clos bref la résist la

résidence a été conçu architecturalement

elle a été construite pour être pour

protéger quelqu'un d'important ce qui ne

peut quand même que susciter on peut se

dire que les généraux pakistanais qui

vivent juste à côté aurait peut-être pu

se poser des questions sur qui était

leur voisin voilà et d'ailleurs les

états unis lorsqu'il met en place

l'opération qui va permettre d'éliminer

ben laden ne préviennent pas les

autorités pakistanaises ce qui veut dire

qu'il se dotait quand les prévenant y

aurait eu des fuites alors après coup

finalement ils vont dire si si on a

prévenu mais ils sont pas ils sont pas

prévenus de l'opération

voilà donc tout ça explique la durée de

l'anc est un comportement pakistanais

que pas trop changé depuis l'ère

voilà on a quand même qui a jamais

changé depuis

finalement depuis l'intervention

soviétique de 79 jusqu'à aujourd'hui

c'est un jeu quand même très trouble

alors quelle place manara flics pour on

a vu les deux les deux images de

commémoration des attentats quelle place

pour le 11 septembre dans les mémoires

américaine à rome j'avais vu que dans

les secondes a souvent les sondages

beaucoup de jeunes ça paraît hallucinant

mais beaucoup de jeunes américains ne

savent pas forcément ce qu'il s'est

passé l'once est en mode 2001 alors je

crois qu'il est important de voir

comment les générations

finalement ce prêt leur lise le monde à

partir d'un contexte géopolitique d'un

contexte culturel finalement géophysique


Jenny Raflik - Les attentats du 11 septembre 2001 (5) Jenny Raflik - The attacks of September 11, 2001 (5)

là dans les deuxièmes le deuxième

reportage il évoque la préparation des

opérations qui vont mettre à bas le

régime taliban en afghanistan elle était

inéluctable 7 cette opération on sait

qu'ils avaient quand même très forte

exaspération des occidentaux contre le

régime taliban un kit est déjà au

pouvoir depuis depuis 1996 quelques

jours à peine avant le 11 septembre il

ya eu l'assassinât du commandant massoud

y avait aussi la trt la destruction

évidemment on peut pas lui mettre sur le

même plan mais la destruction des

bouddhas qui avait fait beaucoup de

bruit et également oui alors la

destruction des bouddhas a fait beaucoup

de bruit c'est le seul moment où

commence à être vraiment médiatiser la

question afghane et puis il ya juste

avant aussi la sortie d'image là aussi

vous les avez peut-être en mémoire de

femmes lapidées dans des stades

la question commence à être médiatisé

quand même on commence à avoir un

intérêt de l'opinion publique

occidentale et des dirigeants

occidentaux sur ces questions il ya

quelques images qui commencent à sortir

par des réseaux de résistance afghans et

notamment ceux qui combattent du côté de

massoud à ce moment là qui font qu'on

commence à se poser la question d'une

possible réaction contre l'afghanistan

ensuite la réaction militaire en

afghanistan juste après elle est la

tendance à couler de source sur le

moment d'abord parce que parce que le

discours guerre voilà à pearl harbour

guerre guerre au terrorisme on va réagir

comment réagir

al qaïda est basée en afghanistan

l'afghanistan

évidemment c'est pas ça peut pas être

une réaction de police et puis on va pas

demander aux talibans d'extrader enfin

si on leur demande mais évidemment c'est

bien qu'ils le feront pas on va pas

envoyer à interpol pour aller enquêter

en afghanistan ce voilà c'est forcément

une opération extérieure donc ça va

forcément prendre la forme d'une

opération militaire et puis très vite

toute façon dès le 12 septembre et c'est

la toute première fois et c'est

d'ailleurs la seule

que l'otan va le faire

on

utilise en invoque l'article 5 de l'otan

sur la solidarité entre les membres de

l'alliance

en cas d' attaque et donc on en fait une

question militaire est d'emblée c'est

l'otan qui arrive au coeur de cette de

7,2 cette question

donc finalement

l'opération militaire la guerre elle

s'impose d'elle-même et faute

d'alternative en quelque sorte à ce

moment là j'ai pas de réticence immense

dans la communauté internationale à

l'époque contre 7,7 offensive

occidentales en afghanistan cependant

bien me rappelait même que les russes

mettent à disposition des bases on a des

centrales ce qui était ce qui était

qu'on ne pouvait pas prévoir quelques

quelques mois auparavant parce qu'ils

étaient leurs intérêts justement dans

cette lutte contre contre les réseaux

islamistes où il ya beaucoup de

tchétchènes dans al qaïda donc il ya

seuil à ces liens à ce moment là et puis

le fait d'utiliser l'otan alors il ya la

décision de l'onu mais le fait

d'utiliser l'otan permet de contourner

de toute façon les réticences si

certains pays sont réticents ils sont

pas obligés d'envoyer des forces voilà

donc ceux qui veulent contribuer le font

les états unis et leurs principaux

alliés suffisent à ce moment là de toute

façon donc la question est finalement

pas de premier ordre

c'est une question compliquée mais

jusqu'à quand est ce qu'on peut dire que

cette opération c'est un succès

at-elle été un moment

de fête bon les opérations

assez vite

les américains vous

vont avancer la coalition avance assez

vite sur le sur le terrain alors d'abord

les combattants d'al-qaïda sont pour la

plupart partis avant même l'arrivée des

troupes américaines c'est une forme de

débandade la plupart vont rentrer dans

leur pays d'origine où vont aller se

réfugier dans les zones frontalières du

pakistan

mais où on va voir aussi quelques

quelque force résiduelle du côté de tora

bora dans l'est dans les montagnes dans

le tout le réseau de cavernes aménagé

dans l'est afghan

mais ensuite un repli assez rapides vers

la zone la zone tribale pakistanaise

mais assez assez rapidement on voit

quand même que la situation se se fige

sur le terrain et notamment ce sont des

choses qui ont été pas mal évoqué

récemment avec le retour des talibans

mais

finalement les talibans sont jamais

partis ils se sont ils se retournent est

entre guillemets à la vie civile il se

sont mêlés à la population ils sont

retournés à d'autres de trois

occupations

ils se sont fait discret et ils ont

attendu que la population se lasse de la

corruption des dirigeants imposées par

les états unis pour ressurgir la

situation ne s'est jamais véritablement

paix si fier à aucun moment alors on va

passer de l'afghanistan on va un peu

oublié l'afghanistan pour l'actualité se

concentre sur sur l'irak j'imagine pour

les jeunes générations c'est un peu

étonnant de comprendre comment on est

passé de cette offensive en afghanistan

à celle en irak un an et demi plus tard

est-ce que les deux questions elles sont

oubliées ou d'ailleurs ou pas du tout

elles sont liées dès le 11 septembre

puisque parmi les proches de george bush

il ya d'emblée dès le soir tu en

septembre un certain nombre de

conseillers qu'il vit

offre d'attaquer l'irak et d'intervenir

en irak alors ils sont dans une logique

qui peut nous sembler un peu

surréaliste notamment par rapport à ce

que je vous ai dit tout à l'heure que

ben laden ne voyait saddam hussein comme

l'ennemi numéro un mais parmi ses

conseillers ses proches ses membres du

gouvernement aussi on va retrouver tous

ces intellectuels qui des 98 avaient

commencé leur campagne auprès de bill

clinton pour qu'ils attaquent l'irak il

termine la guerre du golfe contre l'irak

c'est paul wolfowitz et robert cagan

c'est francis fukuyama

qui d'ailleurs n'a toujours pas

totalement changer d'avis bien c'est

intéressant il a au moment du en ces

temps-là il a publié une entretien avec

le 1 en français

il est toujours sur voila 2 passes être

de pas s'être trompé sur cette question

et puis on va avoir comme ça pas mal de

deux proches de bush qui sont aux

affaires en 2000 donc en 2001 et qui

voient l'opportunité de terminer la

guerre du golfe de terminer le travail

commencé par george bush père contre

saddam hussein la guerre du golfe alors

elle aurait reste en travers de la gorge

ils ont vraiment le sentiment qu'on leur

a volé la victoire qu'on n'est pas allé

jusqu'au bout et qu'il faut absolument

finir ça et donc cette piste elle arrive

tout de suite évidemment elle est mise

de côté les états unis peuvent pas se

lancer dans deux guerres différentes ils

peuvent pas attaquer à la fois

l'afghanistan et l'irak elle est mise de

côté pour des raisons presque plus

pragmatique que politique ou idéologique

et une fois que la situation

semble cette stabilité en afghanistan

elle n'est pas en réalité mai 2003 on

peut avoir cette impression ben il est

temps de retourner en irak alors bien

sûr et à tout le débat sur les armes

chimiques etc les armes de destruction

massive qui était un vieux dossier

puisque c'est la miss aisne avait

utilisé effectivement des arts chimiques

contre les kurdes

donc c'est le fils qu'on tire mais c'est

la continuité de ce qui a été cette

politique d'aidé aux conservateurs est

ce qu'ils préconisent depuis 98 en

définitive qui va

qui va trouver cette cette finalité en

irak c'était 90% pour solder les comptes

de la première garde douala et et

finalement j'en reviens à ce que je

disais tout à l'heure pour ben laden

comme pour les américains c'est en 91

que tout se cristallisent dans un camp

comme dans l'autre finalement ben laden

qui veut faire la guerre contre saddam

hussein et qui à défaut de pouvoir le

faire va la faire contre les américains

et pour les américains parce qu' il s' à

leur reste en travers de la gorge et

qu'ils n'ont pas fini et finalement le

grand paradoxe c'est que pour ces deux

camps qui pourtant son ennemi c'est là

que tout se met en place et c'est là que

tout se cristallisent merci alors on va

terminer avec des dernières images il

faut qu'on la mémoire de ces attentats

du 11 septembre et les commémorations en

commençant par quand même les images de

l'élimination d'oussama ben laden

avec des images c'était en mai 2011 la

date exactement en tête des images de

france 2 et ensuite des images de

l'ouverture du mémorial à new york c'est

la même année on est en septembre 2011

pour les dix ans les 10 ans de ces

attentats et on terminera avec

l'inauguration du musée cette fois ci du

11 septembre des images de mai 2014

où ça va mais de la laine marafiq disons

pour le retrouver là aussi gb l'une ça a

été

ça paraît ça paraît long comme pour les

services secrets américains il avait des

moyens de se cacher évidemment important

l'enquète a été a été très longue elle a

été très progressive elle se fait

essentiellement par des éléments obtenus

sous la torture

des membres d'al qaïda à guantanamo qui

permettent d'identifier

quelqu'un qui

serait un message est habituel de ben

laden et c'est par ce biais par ce

message est supposé qu'ils vont arriver

à cette forteresse résidence fortifiée

villa à 50 kilomètres d'islamabad où il

suppose que peu se trouvait ben laden

on peut aussi évidemment interrogé on en

parlait tout à l'heure

l'attitude des pakistanais et un qui qui

qui complique sans doute un peu

l'enquète effet que ça dure dans le

gouvernement pakistanais officiellement

soutient les américains et ils luttent

contre ben laden mais il est quand même

beaucoup de choses troublantes dans

cette dans cette affaire commencez par

l'endroit où finalement le ben laden et

retrouver cette ville

d'abbottabad qui est donc à 50 km de la

capitale pakistanaise

elle est connue pour être le lieu de

villégiature des militaires pakistanais

de odorants

la plupart des généraux de l'armée

pakistanaise ont leur résidence juste

juste à côté et puis cette résidence à

lait fortifiée elle a été construite

vraiment sur des critères très

spécifique c'est une des seules de la

région à être pas relié à internet pas

relié au téléphone

l'anc est établie assez vite que les

habitants de cette résidence

contrairement à tous leur voisin brûle

leurs déchets ne m'est rien dans l'est

dans les systèmes collectifs qu'ils ont

leurs propres réserves d'eau que tout

est en vase clos bref la résist la

résidence a été conçu architecturalement

elle a été construite pour être pour

protéger quelqu'un d'important ce qui ne

peut quand même que susciter on peut se

dire que les généraux pakistanais qui

vivent juste à côté aurait peut-être pu

se poser des questions sur qui était

leur voisin voilà et d'ailleurs les

états unis lorsqu'il met en place

l'opération qui va permettre d'éliminer

ben laden ne préviennent pas les

autorités pakistanaises ce qui veut dire

qu'il se dotait quand les prévenant y

aurait eu des fuites alors après coup

finalement ils vont dire si si on a

prévenu mais ils sont pas ils sont pas

prévenus de l'opération

voilà donc tout ça explique la durée de

l'anc est un comportement pakistanais

que pas trop changé depuis l'ère

voilà on a quand même qui a jamais

changé depuis

finalement depuis l'intervention

soviétique de 79 jusqu'à aujourd'hui

c'est un jeu quand même très trouble

alors quelle place manara flics pour on

a vu les deux les deux images de

commémoration des attentats quelle place

pour le 11 septembre dans les mémoires

américaine à rome j'avais vu que dans

les secondes a souvent les sondages

beaucoup de jeunes ça paraît hallucinant

mais beaucoup de jeunes américains ne

savent pas forcément ce qu'il s'est

passé l'once est en mode 2001 alors je

crois qu'il est important de voir

comment les générations

finalement ce prêt leur lise le monde à

partir d'un contexte géopolitique d'un

contexte culturel finalement géophysique