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Conférences universitaires : Psychologie, philosophie, politique et autres., Jenny Raflik - Les attentats du 11 septembre 2001 (4)

Jenny Raflik - Les attentats du 11 septembre 2001 (4)

micro-trottoir parce qu'il ya un

américain qui dit mais s'il voulait nous

attaquer fallait qu'ils attaquent une

base militaire et donc finalement il dit

mais c'est un peu comme pearl harbor

mais c'est pas tout à fait pearl harbor

il aurait dû refaire pearl harbor ça

aurait été finalement le scandale de

pearl harbor attaqué par les japonais

paraît - scandaleux - est inacceptable

que cette attaque contre des civils à ce

moment là et ça c'est quand même un

élément qui est assez qui est assez

intéressant dans la façon dont don est

en train de s'établir une hiérarchie

finalement de l'acceptable inacceptable

et l'autre point très important de cette

comparaison c'est que du coup c'est un

acte de guerre et le vocabulaire

d'ailleurs qu'on va retrouver dans ces

micro trottoir c'est un vocabulaire de

guerre et le terrorisme

c'est une guerre et c'est comme ça qu'il

est immédiatement perçu et là je

voudrais insister aussi là dessus on

voit les deux les deux déclarations de

bush on a vu les deux images les deux

conférences de presse successives la

première où il fait une minute de

silence qui dure quelques secondes on

voit qu'il est très

c'est la stupeur qui domine un c'est

vraiment il est stupéfait alors george

bush au moment de l'attaqué était dans

une école il était en visite dans une

école

hilaire ils sont en train de lire un

livre des enfants sont en train de lui

lire un livre et c'est en floride un

service de ses membres du service de

sécurité s'approche de lui

lui glisse un mot à l'oreille et lui dit

que les états unis sont eux leur attaque

sous attaque et couches écoute mais on

voit les images existent où on voit qui

comprend pas vraiment ce que ça veut

dire à ce moment là et puis il fait

signe aux enfants de continuer la

lecture et puis un autre membre des

services de sécurité revient à errer

insiste et lui redit non non il se passe

quelque chose il faut sept minutes pour

qu'ils pour qu'il réagisse et qu'il

interrompe la lecture et qu'il qu'ils

comprennent à ce moment là ce qui est en

train de se passer est là dans la

première conférence de presse il est

entouré des enfants qui étaient dans

l'école tout simplement et on sent qu'il

hésite on voit bien qu'ils bon on est

dans le silence on est dans le

recueillement mais on est dans la

stupeur exactement comme les américains

d'ailleurs à ce moment là première

réaction c'est ça et quelques quelques

temps après la deuxième conférence de

presse là c'est la guerre le vocabulaire

c'est la guerre et on est rentrés déjà

dans la réaction

mais on voit ces deux étapes à ce moment

là qu'ils se mettent en place très

clairement chronologiquement la prise de

conscience est ce que la population

américaine on retrouve le même le chez

moi on fait habitudes et stupeur au

départ et puis quelques jours plus tard

elle envie de partir en guerre où le

besoin de là aussi c'est exactement les

mêmes étapes il ya d'abord la stupeur et

puis à d'abord l'incompréhension et même

chez les journalistes français parce que

ça ressort aussi des commentaires que je

reste du genre est français alors on n'a

pas vu le petit passage polémique dépôt

jadas qui s'exclame je sais plus

exactement mais c'est génial quelque

chose comme ça ce moment là devant le

film film catastrophe c'est

véritablement sas et c'est un film y

voit un film catastrophe il ya d'abord

la stupeur et puis à la première la

première question au moment où le

premier avion percute la tour ça peut

être un accident

ça paraît

accident spectaculaire mais premier

avion ça peut être un accident le

deuxième avion ça peut plus être un

accident deux avions à la suite ça peut

plus être un accident c'est évidemment

autre chose mais le mot attentats

n'arrive pas tout de suite on a

catastrophe la stupeur les cris les

hurlements beaucoup de mon dieu mon dieu

sur les sur les films mais le mot

attentats déjà n'arrive pas

immédiatement on voit qu'il ya déjà un

délai et le mot guerre arrive après donc

c'est vraiment mettre des mots sur sur

l'émotion c'est vraiment quelque chose

qui se fait progressivement

et le fait que cet attentat soient

entièrement

médiatisé entièrement diffusée je suis

sûr que la plupart d'entre vous l'ont vu

en direct à la télévision à ce moment là

on pourrait faire un petit sondage

d'ailleurs qu'il a vu en direct à la

télévision le 27 ans

voilà c'est générationnel

c'est très générationnel voilà

typiquement

ça contribue

finalement ça contribue à alimenter

cette

cette dimension de stupeur collective de

alors ça va alimenter aussi beaucoup et

ça c'est un élément très intéressant des

images qu'on vient de voir ici des

échanges ces réunions ces gens qui se

réunissent qui se regroupent qui

discutent qui débattent c'est quand même

ce débat là on voit tous les tous les

gens autour et ces deux personnes qui

débattent de façon assez virulente qui

visiblement sont pas d'accord c'est

quand même aussi intéressant on voit que

ça suscite une forme de réaction de la

société et pas seulement une réaction

politique

ça c'est ça contribue à en faire un

élément du vécu individuel très

important pour beaucoup d'américains et

un passage vers une autre chose qui va

se révéler essentiel par la suite on a

vu les réactions aux états unis on va

voir maintenant les réactions au niveau

international et puis les conséquences

que ça va avoir retour en afghanistan

avec 7 c première opération qui

s'effectue lots dans les semaines et les

mois qui suivent et puis quelques années

plus tard on verra vous nous direz c'est

un lien direct évidemment les opérations

en irak en 2003 les premières images et

sons issus de france 3 on est 2 le 12

septembre 2001 les réactionsle onde de

choc dans le monde les réactions les

images suivantes sont 2 novembre 2001 le

17 novembre 2001 et ensuite on passe le

17 octobre 2002 quand justement on

commence à entendre des bruits de bottes

en irak

on

événement d'ampleur pour entendre fidel

castro se mettre à disposition des états

unis

c'est ça le symbole de cette réaction de

la communauté internationale c'est

l'unanimité alors officiellement et en

tout cas dans les images oui on a une

ligne à une unanimité alors avec des

notes très très différentes ou alors on

a le soutien assez évident des alliés

des etats unis

voilà les alliés traditionnels

occidentaux notamment

qui réagissent d'ailleurs qui mettent en

scène leurs réactions de façon assez

différentes on voit au sobre et

d'ailleurs c'est le commentaire du

journaliste sobre au bundestag

on a la réaction immédiate un jacques

chirac et le premier a survolé cantero

avec le président bush ils seront ils

seront sur place

on a immédiatement cette réaction de

solidarité des alliés et puis on a les

autres et c'est là que c'est assez assez

intéressant de voir comment ils

réagissent heures castro évidemment où

l'on ne voit ici il est un peu dans la

provocation il propose l'aide

humanitaire aux états unis on imagine

l'aide humanitaire que cuba peut offrir

aux états unis en 2001

donc c'est voilà là on est à la fois

dans la solidarité affichée et puis déjà

un peu dans la provocation la

récupération politique c'est encore plus

net pour les chinois alors les chinois

sont solidaires mais mais pointe alors

les chinois sont intéressants parce

qu'ils ont changé sur cette question du

terrorisme islamiste a assez vite

en 2001 il pointe la responsabilité des

états unis si les islamistes on frappe

les états unis c'est à cause de la

politique extérieure américaine

bizarrement depuis qu'ils sont eux-mêmes

ciblés par le terrorisme islamiste

plus tout à fait sur cette ligne là ils

sont légèrement réorienter leurs

discours quant aux russes là aussi la

réaction extrêmement intéressante alors

les russes sont parmi les premiers à

réagir et pour le coup

sincères ils sont vraiment très opposés

au terrorisme islamiste et pour cause la

première chose qu'ils se disent et on va

enfin avoir du soutien contre les

tchétchènes évidemment pour les russes 6

c'est une opportunité est d'emblée dans

les discours des dirigeants russes la

tchétchénie est tout de suite mentionné

nous avons donc les mêmes ennemis et

comme nous avons les mêmes ennemis nous

allons pouvoir devenir amis parce que

nous faisons face au même ennemi aux

mêmes attaques et la convergence

d'intérêts qui d'ailleurs fonctionne

dans un premier temps et là les russes

sont sincères

pour autant et si on regarde bien les

réactions des européens je vous ai dit

qu'il réagissait c'est normal le

traditionnel avec leurs alliés enfin les

européens perdent pas totalement le nord

n'ont plus à ce moment-là vis-à-vis de

la question terroriste est très très

vite dans cette solidarité

internationale

l'union européenne va remettre à jour sa

liste des terroristes recherchés va

voilà va vouloir participer à la

coopération contre le terrorisme

international

et quand on regarde attentivement la

toute première liste de terroristes

après le 11 septembre que sort l'union

européenne tous les premiers noms je

vous le donne en mille sont tous basque

parce que c'est quand même pratique

aussi et finalement cette solidarité

internationale contre le terrorisme

elle va permettre à chacun voilà deux

pointés à 2001 le terrorisme basque eta

on est vraiment dans une période de

forte activité

les français ont essayé de mettre

quelques corse mais ça va quand même pas

à l'international ça marche pas trop

mais en tout cas pour les basques les

européens se disent qu'on va relancer la

lutte antiterroriste à l'international

et donc l opportunité donc solidarité

immédiate

mais bon les intérêts nationaux restent

présents y compris chez les plus forts

zahlé et puis il y en a un qu'on n'a pas

vu ici quand même alors là je voulais le

site et c'est l'ayatollah khomeiny qui

lui aussi se déclare solidaire

lui aussi fait une belle déclaration de

solidarité et il demande officiellement

et solennellement aux iraniens de ne pas

crier mort à l'amérique le vendredi

suivant pendant les prières ce qui est

quand même un geste c'est la seule fois

dans l'histoire de l'iran où ça s'est

passé qui est quand même le grand geste

de solidarité

mais ce qui peut être intéressant ici

c'est les images qu'on n'a pas vu parce

qu'effectivement on ne voit que des

images de solidarité et à l'époque ce

sont celles qui sont diffusées alors en

réalité il y en a mais alors pour les

retrouver faut vraiment chercher il ya

quelques très très très brèves images

qui paraissent qui sont évoqués dans les

toutes premières heures après l'attentât

de scènes de liesse dans les territoires

palestiniens

et tout de suite ils disparaissent très

vite et puis il ya des journalistes

notamment ceux qui étaient au pakistan

qui écrivent quelques articles pour dire

que les plaquistes année ils ont pas

l'air si solidaire que ça en tout cas

dans la rue les déclarations sont pas

voilà il ya des notamment des réactions

des élites pakistanaise des rires un

amusement des premières manifestations

qui montre que peut-être il ya un

soutien assez à ces attentats et ça ça

disparaît tout de suite ça on les voit

plus ils sont gommées alors non pas du

fait des journalistes occidentaux mais

ceux qui vont agir pour les gommer ce

sont les dirigeants des pays des pays

concernés les dirigeants pakistanais

vont faire très très vite la police on

est solidaire avec les américains et

rien d'autre aucune autre image aucun

autre disco ne va sortir mais mais ces

discours ils sont là quand même ils ont

existé à ce moment là et on voit qu'il

ya une chape de plomb très très forte ce

qui doit prédominer ce qui doit être

présent ce qui doit être médiatisé c'est

l'unanimité

c'est pas sûr que les images

correspondent à la réalité à ce moment


Jenny Raflik - Les attentats du 11 septembre 2001 (4) Jenny Raflik - The attacks of September 11, 2001 (4)

micro-trottoir parce qu'il ya un

américain qui dit mais s'il voulait nous

attaquer fallait qu'ils attaquent une

base militaire et donc finalement il dit

mais c'est un peu comme pearl harbor

mais c'est pas tout à fait pearl harbor

il aurait dû refaire pearl harbor ça

aurait été finalement le scandale de

pearl harbor attaqué par les japonais

paraît - scandaleux - est inacceptable

que cette attaque contre des civils à ce

moment là et ça c'est quand même un

élément qui est assez qui est assez

intéressant dans la façon dont don est

en train de s'établir une hiérarchie

finalement de l'acceptable inacceptable

et l'autre point très important de cette

comparaison c'est que du coup c'est un

acte de guerre et le vocabulaire

d'ailleurs qu'on va retrouver dans ces

micro trottoir c'est un vocabulaire de

guerre et le terrorisme

c'est une guerre et c'est comme ça qu'il

est immédiatement perçu et là je

voudrais insister aussi là dessus on

voit les deux les deux déclarations de

bush on a vu les deux images les deux

conférences de presse successives la

première où il fait une minute de

silence qui dure quelques secondes on

voit qu'il est très

c'est la stupeur qui domine un c'est

vraiment il est stupéfait alors george

bush au moment de l'attaqué était dans

une école il était en visite dans une

école

hilaire ils sont en train de lire un

livre des enfants sont en train de lui

lire un livre et c'est en floride un

service de ses membres du service de

sécurité s'approche de lui

lui glisse un mot à l'oreille et lui dit

que les états unis sont eux leur attaque

sous attaque et couches écoute mais on

voit les images existent où on voit qui

comprend pas vraiment ce que ça veut

dire à ce moment là et puis il fait

signe aux enfants de continuer la

lecture et puis un autre membre des

services de sécurité revient à errer

insiste et lui redit non non il se passe

quelque chose il faut sept minutes pour

qu'ils pour qu'il réagisse et qu'il

interrompe la lecture et qu'il qu'ils

comprennent à ce moment là ce qui est en

train de se passer est là dans la

première conférence de presse il est

entouré des enfants qui étaient dans

l'école tout simplement et on sent qu'il

hésite on voit bien qu'ils bon on est

dans le silence on est dans le

recueillement mais on est dans la

stupeur exactement comme les américains

d'ailleurs à ce moment là première

réaction c'est ça et quelques quelques

temps après la deuxième conférence de

presse là c'est la guerre le vocabulaire

c'est la guerre et on est rentrés déjà

dans la réaction

mais on voit ces deux étapes à ce moment

là qu'ils se mettent en place très

clairement chronologiquement la prise de

conscience est ce que la population

américaine on retrouve le même le chez

moi on fait habitudes et stupeur au

départ et puis quelques jours plus tard

elle envie de partir en guerre où le

besoin de là aussi c'est exactement les

mêmes étapes il ya d'abord la stupeur et

puis à d'abord l'incompréhension et même

chez les journalistes français parce que

ça ressort aussi des commentaires que je

reste du genre est français alors on n'a

pas vu le petit passage polémique dépôt

jadas qui s'exclame je sais plus

exactement mais c'est génial quelque

chose comme ça ce moment là devant le

film film catastrophe c'est

véritablement sas et c'est un film y

voit un film catastrophe il ya d'abord

la stupeur et puis à la première la

première question au moment où le

premier avion percute la tour ça peut

être un accident

ça paraît

accident spectaculaire mais premier

avion ça peut être un accident le

deuxième avion ça peut plus être un

accident deux avions à la suite ça peut

plus être un accident c'est évidemment

autre chose mais le mot attentats

n'arrive pas tout de suite on a

catastrophe la stupeur les cris les

hurlements beaucoup de mon dieu mon dieu

sur les sur les films mais le mot

attentats déjà n'arrive pas

immédiatement on voit qu'il ya déjà un

délai et le mot guerre arrive après donc

c'est vraiment mettre des mots sur sur

l'émotion c'est vraiment quelque chose

qui se fait progressivement

et le fait que cet attentat soient

entièrement

médiatisé entièrement diffusée je suis

sûr que la plupart d'entre vous l'ont vu

en direct à la télévision à ce moment là

on pourrait faire un petit sondage

d'ailleurs qu'il a vu en direct à la

télévision le 27 ans

voilà c'est générationnel

c'est très générationnel voilà

typiquement

ça contribue

finalement ça contribue à alimenter

cette

cette dimension de stupeur collective de

alors ça va alimenter aussi beaucoup et

ça c'est un élément très intéressant des

images qu'on vient de voir ici des

échanges ces réunions ces gens qui se

réunissent qui se regroupent qui

discutent qui débattent c'est quand même

ce débat là on voit tous les tous les

gens autour et ces deux personnes qui

débattent de façon assez virulente qui

visiblement sont pas d'accord c'est

quand même aussi intéressant on voit que

ça suscite une forme de réaction de la

société et pas seulement une réaction

politique

ça c'est ça contribue à en faire un

élément du vécu individuel très

important pour beaucoup d'américains et

un passage vers une autre chose qui va

se révéler essentiel par la suite on a

vu les réactions aux états unis on va

voir maintenant les réactions au niveau

international et puis les conséquences

que ça va avoir retour en afghanistan

avec 7 c première opération qui

s'effectue lots dans les semaines et les

mois qui suivent et puis quelques années

plus tard on verra vous nous direz c'est

un lien direct évidemment les opérations

en irak en 2003 les premières images et

sons issus de france 3 on est 2 le 12

septembre 2001 les réactionsle onde de

choc dans le monde les réactions les

images suivantes sont 2 novembre 2001 le

17 novembre 2001 et ensuite on passe le

17 octobre 2002 quand justement on

commence à entendre des bruits de bottes

en irak

on

événement d'ampleur pour entendre fidel

castro se mettre à disposition des états

unis

c'est ça le symbole de cette réaction de

la communauté internationale c'est

l'unanimité alors officiellement et en

tout cas dans les images oui on a une

ligne à une unanimité alors avec des

notes très très différentes ou alors on

a le soutien assez évident des alliés

des etats unis

voilà les alliés traditionnels

occidentaux notamment

qui réagissent d'ailleurs qui mettent en

scène leurs réactions de façon assez

différentes on voit au sobre et

d'ailleurs c'est le commentaire du

journaliste sobre au bundestag

on a la réaction immédiate un jacques

chirac et le premier a survolé cantero

avec le président bush ils seront ils

seront sur place

on a immédiatement cette réaction de

solidarité des alliés et puis on a les

autres et c'est là que c'est assez assez

intéressant de voir comment ils

réagissent heures castro évidemment où

l'on ne voit ici il est un peu dans la

provocation il propose l'aide

humanitaire aux états unis on imagine

l'aide humanitaire que cuba peut offrir

aux états unis en 2001

donc c'est voilà là on est à la fois

dans la solidarité affichée et puis déjà

un peu dans la provocation la

récupération politique c'est encore plus

net pour les chinois alors les chinois

sont solidaires mais mais pointe alors

les chinois sont intéressants parce

qu'ils ont changé sur cette question du

terrorisme islamiste a assez vite

en 2001 il pointe la responsabilité des

états unis si les islamistes on frappe

les états unis c'est à cause de la

politique extérieure américaine

bizarrement depuis qu'ils sont eux-mêmes

ciblés par le terrorisme islamiste

plus tout à fait sur cette ligne là ils

sont légèrement réorienter leurs

discours quant aux russes là aussi la

réaction extrêmement intéressante alors

les russes sont parmi les premiers à

réagir et pour le coup

sincères ils sont vraiment très opposés

au terrorisme islamiste et pour cause la

première chose qu'ils se disent et on va

enfin avoir du soutien contre les

tchétchènes évidemment pour les russes 6

c'est une opportunité est d'emblée dans

les discours des dirigeants russes la

tchétchénie est tout de suite mentionné

nous avons donc les mêmes ennemis et

comme nous avons les mêmes ennemis nous

allons pouvoir devenir amis parce que

nous faisons face au même ennemi aux

mêmes attaques et la convergence

d'intérêts qui d'ailleurs fonctionne

dans un premier temps et là les russes

sont sincères

pour autant et si on regarde bien les

réactions des européens je vous ai dit

qu'il réagissait c'est normal le

traditionnel avec leurs alliés enfin les

européens perdent pas totalement le nord

n'ont plus à ce moment-là vis-à-vis de

la question terroriste est très très

vite dans cette solidarité

internationale

l'union européenne va remettre à jour sa

liste des terroristes recherchés va

voilà va vouloir participer à la

coopération contre le terrorisme

international

et quand on regarde attentivement la

toute première liste de terroristes

après le 11 septembre que sort l'union

européenne tous les premiers noms je

vous le donne en mille sont tous basque

parce que c'est quand même pratique

aussi et finalement cette solidarité

internationale contre le terrorisme

elle va permettre à chacun voilà deux

pointés à 2001 le terrorisme basque eta

on est vraiment dans une période de

forte activité

les français ont essayé de mettre

quelques corse mais ça va quand même pas

à l'international ça marche pas trop

mais en tout cas pour les basques les

européens se disent qu'on va relancer la

lutte antiterroriste à l'international

et donc l opportunité donc solidarité

immédiate

mais bon les intérêts nationaux restent

présents y compris chez les plus forts

zahlé et puis il y en a un qu'on n'a pas

vu ici quand même alors là je voulais le

site et c'est l'ayatollah khomeiny qui

lui aussi se déclare solidaire

lui aussi fait une belle déclaration de

solidarité et il demande officiellement

et solennellement aux iraniens de ne pas

crier mort à l'amérique le vendredi

suivant pendant les prières ce qui est

quand même un geste c'est la seule fois

dans l'histoire de l'iran où ça s'est

passé qui est quand même le grand geste

de solidarité

mais ce qui peut être intéressant ici

c'est les images qu'on n'a pas vu parce

qu'effectivement on ne voit que des

images de solidarité et à l'époque ce

sont celles qui sont diffusées alors en

réalité il y en a mais alors pour les

retrouver faut vraiment chercher il ya

quelques très très très brèves images

qui paraissent qui sont évoqués dans les

toutes premières heures après l'attentât

de scènes de liesse dans les territoires

palestiniens

et tout de suite ils disparaissent très

vite et puis il ya des journalistes

notamment ceux qui étaient au pakistan

qui écrivent quelques articles pour dire

que les plaquistes année ils ont pas

l'air si solidaire que ça en tout cas

dans la rue les déclarations sont pas

voilà il ya des notamment des réactions

des élites pakistanaise des rires un

amusement des premières manifestations

qui montre que peut-être il ya un

soutien assez à ces attentats et ça ça

disparaît tout de suite ça on les voit

plus ils sont gommées alors non pas du

fait des journalistes occidentaux mais

ceux qui vont agir pour les gommer ce

sont les dirigeants des pays des pays

concernés les dirigeants pakistanais

vont faire très très vite la police on

est solidaire avec les américains et

rien d'autre aucune autre image aucun

autre disco ne va sortir mais mais ces

discours ils sont là quand même ils ont

existé à ce moment là et on voit qu'il

ya une chape de plomb très très forte ce

qui doit prédominer ce qui doit être

présent ce qui doit être médiatisé c'est

l'unanimité

c'est pas sûr que les images

correspondent à la réalité à ce moment