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Le Mystère de la chambre jaune, Chapitre 6. Au fond de la chênaie

Chapitre 6. Au fond de la chênaie

Chapitre 6. Au fond de la chênaie

Nous arrivâmes au château. Le vieux donjon se reliait à la partie du bâtiment entièrement refaite sous Louis XIV par un autre corps de bâtiment moderne, style Viollet-le-Duc, où se trouvait l'entrée principale. Je n'avais encore rien vu d'aussi original, ni peut- être d'aussi laid, ni surtout d'aussi étrange en architecture que cet assemblage bizarre de styles disparates. C'était monstrueux et captivant. En approchant, nous vîmes deux gendarmes qui se promenaient devant une petite porte ouvrant sur le rez-de-chaussée du donjon. Nous apprîmes bientôt que, dans ce rez-de-chaussée, qui était autrefois une prison et qui servait maintenant de chambre de débarras, on avait enfermé les concierges, M. et MmeBernier.

M. Robert Darzac nous fit entrer dans la partie moderne du château par une vaste porte que protégeait une « marquise ». Rouletabille, qui avait abandonné le cheval et le cabriolet aux soins d'un domestique, ne quittait pas des yeux M. Darzac ; je suivis son regard, et je m'aperçus que celui-ci était uniquement dirigé vers les mains gantées du professeur à la Sorbonne. Quand nous fûmes dans un petit salonet garni de meubles vieillots, M. Darzac se tourna vers Rouletabille et assez brusquement lui demanda :

« Parlez ! Que me voulez-vous ? » Le reporter répondit avec la même brusquerie : « Vous serrer la main ! » Darzac se recula : « Que signifie ? » Évidemment, il avait compris ce que je comprenais alors : que mon ami le soupçonnait de l'abominable attentat. La trace de la main ensanglantée sur les murs de la « Chambre Jaune » lui apparut... Je regardai cet homme à la physionomie si hautaine, au regard si droit d'ordinaire et qui se troublait en ce moment si étrangement. Il tendit sa main droite, et, me désignant :

« Vous êtes l'ami de M. Sainclair qui m'a rendu un service inespéré dans une juste cause, monsieur, et je ne vois pas pourquoi je vous refuserais la main... »

Rouletabille ne prit pas cette main. Il dit, mentant avec une audace sans pareille :

« Monsieur, j'ai vécu quelques années en Russie, d'où j'ai rapporté cet usage de ne jamais serrer la main à quiconque ne se dégante pas. » Je crus que le professeur en Sorbonne allait donner un libre cours à la fureur qui commençait à l'agiter, mais au contraire, d'un violent effort visible, il se calma, se déganta et présenta ses mains. Elles étaient nettes de toute cicatrice.

« Êtes-vous satisfait ?

— Non ! répliqua Rouletabille. Mon cher ami, fit-il en se tournant vers moi, je suis obligé de vous demander de nous laisser seuls un instant. » Je saluai et me retirai, stupéfait de ce que je venais de voir et d'entendre, et ne comprenant pas que M. Robert Darzac n'eût point déjà jeté à la porte mon impertinent, mon injurieux, mon stupide ami... Car, à cette minute, j'en voulais à Rouletabille de ses soupçons qui avaient abouti à cette scène inouïe des gants... Je me promenai environ vingt minutes devant le château, essayant de relier entre eux les différents événements de cette matinée, et n'y parvenant pas. Quelle était l'idée de Rouletabille ? Était-il possible que M. Robert Darzac lui apparût comme l'assassin ? Comment penser que cet homme, qui devait se marier dans quelques jours avec Mlle Stangerson, s'était introduit dans la « Chambre Jaune » pour assassiner sa fiancée ? Enfin, rien n'était venu m'apprendre comment l'assassin avait pu sortir de la « Chambre Jaune » ; et, tant que ce mystère qui me paraissait inexplicable ne me serait pas expliqué, j'estimais, moi, qu'il était du devoir de tous de ne soupçonner personne. Enfin, que signifiait cette phrase insensée qui sonnait encore à mes oreilles : le presbytère n'a rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat ! J'avais hâte de me retrouver seul avec Rouletabille pour le lui demander.

À ce moment, le jeune homme sortit du château avec M. Robert Darzac. Chose extraordinaire, je vis au premier coup d'oeil qu'ils étaient les meilleurs amis du monde.

« Nous allons à la « Chambre Jaune », me dit Rouletabille, venez avec nous. Dites-donc, cher ami, vous savez que je vous garde toute la journée. Nous déjeunons ensemble dans le pays...

— Vous déjeunerez avec moi, ici, messieurs...

— Non, merci, répliqua le jeune homme. Nous déjeunerons à l'auberge du « Donjon »...

— Vous y serez très mal... Vous n'y trouverez rien.

— Croyez-vous ? ... Moi j'espère y trouver quelque chose, répliqua Rouletabille. Après déjeuner, nous retravaillerons, je ferai mon article, vous serez assez aimable pour me le porter à la rédaction...

— Et vous ? Vous ne revenez pas avec moi ?

— Non ; je couche ici... »

Je me retournai vers Rouletabille. Il parlait sérieusement, et M. Robert Darzac ne parut nullement étonné...

Nous passions alors devant le donjon et nous entendîmes des gémissements. Rouletabille demanda :

« Pourquoi a-t-on arrêté ces gens-là ?

— C'est un peu de ma faute, dit M. Darzac. J'ai fait remarquer hier au juge d'instruction qu'il est inexplicable que les concierges aient eu le temps d'entendre les coups de revolver, « de s'habiller », de parcourir l'espace assez grand qui sépare leur loge du pavillon, tout cela en deux minutes ; car il ne s'est pas écoulé plus de deux minutes entre les coups de revolver et le moment où ils ont été rencontrés par le père Jacques.

— Èvidemment, c'est louche, acquiesça Rouletabille... Et ils étaient habillés... ?

— Voilà ce qui est incroyable... ils étaient habillés... « entièrement », solidement et chaudement... Il ne manquait aucune pièce à leur costume. La femme était en sabots, mais l'homme avait « ses souliers lacés ». Or, ils ont déclaré s'être couchés comme tous les soirs à neuf heures. En arrivant, ce matin, le juge d'instruction, qui s'était muni, à Paris, d'un revolver de même calibre que celui du crime (car il ne veut pas toucher au revolver-pièce à conviction), a fait tirer deux coups de revolver par son greffier dans la « Chambre Jaune », fenêtre et porte fermées. Nous étions avec lui dans la loge des concierges ; nous n'avons rien entendu... on ne peut rien entendre. Les concierges ont donc menti, cela ne fait point de doute... Ils étaient prêts ; ils étaient déjà dehors non loin du pavillon ; ils attendaient quelque chose. Certes, on ne les accuse point d'être les auteurs de l'attentat, mais leur complicité n'est pas improbable... M. de Marquet les a fait arrêter aussitôt.

— S'ils avaient été complices, dit Rouletabille, ils seraient arrivés débraillés , ou plutôt ils ne seraient pas arrivés du tout. Quand on se précipite dans les bras de la justice, avec sur soi tant de preuves de complicité, c'est qu'on n'est pas complice. Je ne crois pas aux complices dans cette affaire.

— Alors, pourquoi étaient-ils dehors à minuit ? Qu'ils le disent ! ... — Ils ont certainement un intérêt à se taire. Il s'agit de savoir lequel... Même s'ils ne sont pas complices, cela peut avoir quelque importance. Tout est important de ce qui se passe dans une nuit pareille... »

Nous venions de traverser un vieux pont jeté sur la Douve et nous entrions dans cette partie du parc appelée « la Chênaie ». Il y avait là des chênes centenaires. L'automne avait déjà recroquevillé leurs feuilles jaunies et leurs hautes branches noires et serpentines semblaient d'affreuses chevelures, des noeuds de reptiles géants entremêlés comme le sculpteur antique en a tordu sur sa tête de Méduse. Ce lieu, que Mlle Stangerson habitait l'été parce qu'elle le trouvait gai, nous apparut, en cette saison, triste et funèbre. Le sol était noir, tout fangeux des pluies récentes et de la bourbe des feuilles mortes, les troncs des arbres étaient noirs, le ciel lui-même, au-dessus de nos têtes, était en deuil, charriait de gros nuages lourds. Et, dans cette retraite sombre et désolée, nous aperçûmes les murs blancs du pavillon. Étrange bâtisse, sans une fenêtre visible du point où elle nous apparaissait. Seule une petite porte en marquait l'entrée. On eût dit un tombeau, un vaste mausolée au fond d'une forêt abandonnée... À mesure que nous approchions, nous en devinions la disposition. Ce bâtiment prenait toute la lumière dont il avait besoin, au midi, c'est-à-dire de l'autre côté de la propriété, du côté de la campagne. La petite porte refermée sur le parc, M. et Mlle Stangerson devaient trouver là une prison idéale pour y vivre avec leurs travaux et leur rêve.

Je vais donner tout de suite, du reste, le plan de ce pavillon. Il n'avait qu'un rez-de-chaussée, où l'on accédait par quelques marches, et un grenier assez élevé qui ne nous occupera en aucune façon ». C'est donc le plan du rez-de-chaussée dans toute sa simplicité que je soumets au lecteur.

Il a été tracé par Rouletabille lui-même, et j'ai constaté qu'il n'y manquait pas une ligne, pas une indication susceptible d'aider à la solution du problème qui se posait alors devant la justice. Avec la légende et le plan, les lecteurs en sauront tout autant, pour arriver à la vérité, qu'en savait Rouletabille quand il pénétra dans le pavillon pour la première fois et que chacun se demandait : « Par où l'assassin a-t-il pu fuir de la Chambre Jaune ? » 1. '' Chambre Jaune, avec son unique fenêtre grillée et son unique porte donnant sur le laboratoire. 2. '' Laboratoire, avec ses deux grandes fenêtres grillées et ses portes ; donnant l'une sur le vestibule, l'autre sur la Chambre Jaune. 3. '' Vestibule, avec sa fenêtre non grillée et sa porte d'entrée donnant sur le parc. 4. ' Lavatory. 5. ' Escalier conduisant au grenier. 6. '' Vaste et unique cheminée du pavillon servant aux expériences de laboratoire.

Avant de gravir les trois marches de la porte du pavillon, Rouletabille nous arrêta et demanda à brûle-pourpoint à M. Darzac :

« Eh bien ! Et le mobile du crime ?

— Pour moi, monsieur, il n'y a aucun doute à avoir à ce sujet, fit le fiancé de Mlle Stangerson avec une grande tristesse. Les traces de doigts, les profondes écorchures sur la poitrine et au cou de Mlle Stangerson attestent que le misérable qui était là avait essayé un affreux attentat. Les médecins experts, qui ont examiné hier ces traces, affirment qu'elles ont été faites par la même main dont l'image ensanglantée est restée sur le mur ; une main énorme, monsieur, et qui ne tiendrait point dans mon gant, ajouta-t-il avec un amer et indéfinissable sourire...

— Cette main rouge, interrompis-je, ne pourrait donc pas être la trace des doigts ensanglantés de Mlle Stangerson, qui, au moment de s'abattre, aurait rencontré le mur et y aurait laissé, en glissant, une image élargie de sa main pleine de sang ?

— il n'y avait pas une goutte de sang aux mains de Mlle Stangerson quand on l'a relevée, répondit M. Darzac.

— On est donc sûr, maintenant, fis-je, que c'est bien Mlle Stangerson qui s'était armée du revolver du père Jacques, puisqu'elle a blessé la main de l'assassin. Elle redoutait donc quelque chose ou quelqu'un ? ' — C'est probable...

— Vous ne soupçonnez personne ?

— Non... », répondit M. Darzac, en regardant Rouletabille.

Rouletabille, alors, me dit :

— Il faut que vous sachiez, mon ami, que l'instruction est un peu plus avancée que n'a voulu nous le confier ce petit cachottier de M. de Marquet. Non seulement l'instruction sait maintenant que le revolver fut l'arme dont se servit, pour se défendre, Mlle Stangerson, mais elle connaît, mais elle a connu tout de suite l'arme qui a servi à attaquer, à frapper Mlle Stangerson. C'est, m'a dit M. Darzac, un « os de mouton ». Pourquoi M. de Marquet entoure-t-il cet os de mouton de tant de mystère ? Dans le dessein de faciliter les recherches des agents de la Sûreté ? Sans doute.

Il imagine peut-être qu'on va retrouver son propriétaire parmi ceux qui sont bien connus, dans la basse pègre de Paris, pour se servir de cet instrument de crime, le plus terrible que la nature ait inventé... Et puis, est-ce qu'on sait jamais ce qui peut se passer dans une cervelle de juge d'instruction ? » ajouta Rouletabille avec une ironie méprisante.

J'interrogeai :

« On a donc trouvé un « os de mouton » dans la « Chambre Jaune » ?

— Oui, monsieur, fit Robert Darzac, au pied du lit ; mais je vous en prie : n'en parlez point. M. de Marquet nous a demandé le secret. (Je fis un geste de protestation.) C'est un énorme os de mouton dont la tête, ou, pour mieux dire, dont l'articulation était encore toute rouge du sang de l'affreuse blessure qu'il avait faite à Mlle Stangerson. C'est un vieil os de mouton qui a dû servir déjà à quelques crimes , suivant les apparences. Ainsi pense M. de Marquet, qui l'a fait porter à Paris, au laboratoire municipal, pour qu'il fût analysé. Il croit, en effet, avoir relevé sur cet os non seulement le sang frais de la dernière victime, mais encore des traces roussâtres qui ne seraient autres que des taches de sang séché, témoignages de crimes antérieurs.

— un os de mouton, dans la main d'un « assassin exercé », est une arme effroyable, dit Rouletabille, une arme « plus utile » et plus sûre qu'un lourd marteau.

— « Le misérable » l'a d'ailleurs prouvé, fit douloureusement M. Robert Darzac. L'os de mouton a terriblement frappé Mlle Stangerson au front. L'articulation de l'os de mouton s'adapte parfaitement à la blessure. Pour moi, cette blessure eût été mortelle si l'assassin n'avait été à demi arrêté, dans le coup qu'il donnait, par le revolver de Mlle Stangerson. Blessé à la main, il lâchait son os de mouton et s'enfuyait. Malheureusement, le coup de l'os de mouton était parti et était déjà arrivé ... et Mlle Stangerson était quasi assommée, après avoir failli être étranglée. Si Mlle Stangerson avait réussi à blesser l'homme de son premier coup de revolver, elle eût, sans doute, échappé à l'os de mouton... Mais elle a saisi certainement son revolver trop tard ; puis, le premier coup, dans la lutte, a dévié, et la balle est allée se loger dans le plafond ; ce n'est que le second coup qui a porté... »

Ayant ainsi parlé, M. Darzac frappa à la porte du pavillon. Vous avouerai-je mon impatience de pénétrer dans le lieu même du crime ? J'en tremblais, et, malgré tout l'immense intérêt que comportait l'histoire de l'os de mouton, je bouillais de voir que notre conversation se prolongeait et que la porte du pavillon ne s'ouvrait pas.

Enfin, elle s'ouvrit.

Un homme, que je reconnus pour être le père Jacques, était sur le seuil.

Il me parut avoir la soixantaine bien sonnée. Une longue barbe blanche, des cheveux blancs sur lesquels il avait posé un béret basque, un complet de velours marron à côtes usé, des sabots ; l'air bougon, une figure assez rébarbative qui s'éclaira cependant dès qu'il eut aperçu M. Robert Darzac.

« Des amis, fit simplement notre guide. Il n'y a personne au pavillon, père Jacques ?

— Je ne dois laisser entrer personne, monsieur Robert, mais bien sûr la consigne n'est pas pour vous... Et pourquoi ? Ils ont vu tout ce qu'il y avait à voir, ces messieurs de la justice. Ils en ont fait assez des dessins et des procès-verbaux...

— Pardon, monsieur Jacques, une question avant toute autre chose, fit Rouletabille.

— Dites, jeune homme, et, si je puis y répondre...

— Votre maîtresse portait-elle, ce soir-là , les cheveux en bandeaux, vous savez bien, les cheveux en bandeaux sur le front ?

— Non, mon p'tit monsieur. Ma maîtresse n'a jamais porté les cheveux en bandeaux comme vous dites, ni ce soir-là, ni les autres jours. Elle avait, comme toujours, les cheveux relevés de façon à ce qu'on pouvait voir son beau front, pur comme celui de l'enfant qui vient de naître ! ... » Rouletabille grogna, et se mit aussitôt à inspecter la porte. Il se rendit compte de la fermeture automatique. Il constata que cette porte ne pouvait jamais rester ouverte et qu'il fallait une clef pour l'ouvrir. Puis nous entrâmes dans le vestibule, petite pièce assez claire, pavée de carreaux rouges.

« Ah ! voici la fenêtre, dit Rouletabille, par laquelle l'assassin s'est sauvé...

— Qu'ils disent ! monsieur, qu'ils disent ! Mais, s'il s'était sauvé par là, nous l'aurions bien vu, pour sûr ! Sommes pas aveugles ! ni M. Stangerson, ni moi, ni les concierges qui-z-ont mis en prison ! Pourquoi qui ne m'y mettent pas en prison, moi aussi, à cause de mon revolver ? » Rouletabille avait déjà ouvert la fenêtre et examiné les volets. « Ils étaient fermés, à l'heure du crime ?

— Au loquet de fer, en dedans, fit le père Jacques... et moi j'suis bien sûr que l'assassin a passé au travers...

— Il y a des taches de sang ? ... — Oui, tenez, là, sur la pierre, en dehors... Mais du sang de quoi ? ... — Ah ! fit Rouletabille, on voit les pas... là, sur le chemin... la terre était très détrempée... nous examinerons cela tout à l'heure...

— Des bêtises ! Interrompit le père Jacques... L'assassin n'a pas passé par là ! ... — Eh bien, par où ? ... — Est-ce que je sais ! ... » Rouletabille voyait tout, flairait tout. Il se mit à genoux et passa rapidement en revue les carreaux maculés du vestibule. Le père Jacques continuait :

« Ah ! vous ne trouverez rien, mon p'tit monsieur. Y n'ont rien trouvé... Et puis maintenant, c'est trop sale... Il est entré trop de gens ! Ils veulent point que je lave le carreau... mais, le jour du crime, j'avais lavé tout ça à grande eau, moi, père Jacques... et, si l'assassin avait passé par là avec ses « ripatons », on l'aurait bien vu ; il a assez laissé la marque de ses godillots dans la chambre de mademoiselle ! ... » Rouletabille se releva et demanda : « Quand avez-vous lavé ces dalles pour la dernière fois ? » Et il fixait le père Jacques d'un oeil auquel rien n'échappe. « Mais dans la journée même du crime, j'vous dis ! Vers les cinq heures et demie... pendant que mademoiselle et son père faisaient un tour de promenade avant de dîner ici même, car ils ont dîné dans le laboratoire. Le lendemain, quand le juge est venu, il a pu voir toutes les traces des pas par terre comme qui dirait de l'encre sur du papier blanc... Eh bien, ni dans le laboratoire, ni dans le vestibule qu'étaient propres comme un sou neuf, on n'a retrouvé ses pas... à l'homme ! ... Puisqu'on les retrouve auprès de la fenêtre, dehors , il faudrait donc qu'il ait troué le plafond de la « Chambre Jaune », qu'il ait passé par le grenier, qu'il ait troué le toit, et qu'il soit redescendu juste à la fenêtre du vestibule, en se laissant tomber... Eh bien, mais, y n'y a pas de trou au plafond de la « Chambre Jaune »... ni dans mon grenier, bien sûr ! ... Alors, vous voyez bien qu'on ne sait rien... mais rien de rien ! ... et qu'on ne saura, ma foi, jamais rien ! ... C'est un mystère du diable !

Rouletabille se rejeta soudain à genoux, presque en face de la porte d'un petit lavatory qui s'ouvrait au fond du vestibule. Il resta dans cette position au moins une minute.

« Eh bien ? lui demandai-je quand il se releva.

— Oh ! rien de bien important ; une goutte de sang.

Le jeune homme se retourna vers le père Jacques.

« Quand vous vous êtes mis à laver le laboratoire et le vestibule, la fenêtre du vestibule était ouverte ?

— Je venais de l'ouvrir parce que j'avais allumé du charbon de bois pour monsieur, sur le fourneau du laboratoire ; et, comme je l'avais allumé avec des journaux, il y a eu de la fumée ; j'ai ouvert les fenêtres du laboratoire et celle du vestibule pour faire courant d'air ; puis j'ai refermé celles du laboratoire et laissé ouverte celle du vestibule, et puis je suis sorti un instant pour aller chercher une lavette au château et c'est en rentrant, comme je vous ai dit, vers cinq heures et demie que je me suis mis à laver les dalles ; après avoir lavé, je suis reparti, laissant toujours la fenêtre du vestibule ouverte. Enfin pour la derniére fois, quand je suis rentré au pavillon, la fenêtre était fermée et monsieur et mademoiselle travaillaient déjà dans le laboratoire.

— M. ou Mlle Stangerson avaient sans doute fermé la fenêtre en entrant ?

— Sans doute.

— Vous ne leur avez pas demandé ?

— Non ! ... » Après un coup d'oeil assidu au petit lavatory et à la cage de l'escalier qui conduisait au grenier, Rouletabille, pour qui nous semblions ne plus exister, pénétra dans le laboratoire. C'est, je l'avoue, avec une forte émotion que je l'y suivis. Robert Darzac ne perdait pas un geste de mon ami... Quant à moi, mes yeux allèrent tout de suite à la porte de la « Chambre Jaune ». Elle était refermée, ou plutôt poussée sur le laboratoire, car je constatai immédiatement qu'elle était à moitié défoncée et hors d'usage... les efforts de ceux qui s'étaient rués sur elle, au moment du drame, l'avaient brisée...

Mon jeune ami, qui menait sa besogne avec méthode, considérait, sans dire un mot, la pièce dans laquelle nous nous trouvions... Elle était vaste et bien éclairée. Deux grandes fenêtres, presque des baies, garnies de barreaux, prenaient jour sur l'immense campagne. Une trouée dans la forêt ; une vue merveilleuse sur toute la vallée, sur la plaine, jusqu'à la grande ville qui devait apparaître, là-bas, tout au bout, les jours de soleil. Mais, aujourd'hui, il n'y a que de la boue sur la terre, de la suie au ciel... et du sang dans cette chambre...

Tout un côté du laboratoire était occupé par une vaste cheminée, par des creusets, par des fours propres à toutes expériences de chimie. Des cornues, des instruments de physique un peu partout ; des tables surchargées de fioles, de papiers, de dossiers, une machine électrique... des piles... un appareil, me dit M. Robert Darzac, employé par le professeur Stangerson « pour démontrer la dissociation de la matière sous l'action de la lumière solaire », etc.

Et, tout le long des murs, des armoires, armoires pleines ou armoires-vitrines, laissant apercevoir des microscopes, des appareils photographiques spéciaux, une quantité incroyable de cristaux...

Rouletabille avait le nez fourré dans la cheminée. Du bout du doigt, il fouillait dans les creusets... Tout d'un coup, il se redressa, tenant un petit morceau de papier à moitié consumé... Il vint à nous qui causions auprès d'une fenêtre, et il dit :

« Conservez-nous cela, Monsieur Darzac. » Je me penchai sur le bout de papier roussi que M. Darzac venait de prendre des mains de Rouletabille. Et je lus, distinctement, ces seuls mots qui restaient lisibles :

presbytère rien perdu charme, ni le jar de son éclat.

Et, au-dessous : « 23 octobre. » Deux fois, depuis ce matin, ces mêmes mots insensés venaient me frapper, et, pour la deuxième fois, je vis qu'ils produisaient sur le professeur en Sorbonne le même effet foudroyant. Le premier soin de M. Darzac fut de regarder du côté du père Jacques. Mais celui-ci ne nous avait pas vus, occupé qu'il était à l'autre fenêtre... Alors, le fiancé de Mlle Stangerson ouvrit son portefeuille en tremblant, y serra le papier, et soupira : « Mon Dieu ! » Pendant ce temps, Rouletabille était monté dans la cheminée ; c'est-à-dire que, debout sur les briques d'un fourneau, il considérait attentivement cette cheminée qui allait se rétrécissant, et qui, à cinquante centimètres au-dessus de sa tête, se fermait entièrement par des plaques de fer scellées dans la brique, laissant passer trois tuyaux d'une quinzaine de centimètres de diamètre chacun.

« Impossible de passer par là, énonça le jeune homme en sautant dans le laboratoire. Du reste, s'« il » l'avait même tenté, toute cette ferraille serait par terre. Non ! Non ! ce n'est pas de ce côté qu'il faut chercher...

Rouletabille examina ensuite les meubles et ouvrit des portes d'armoires. Puis, ce fut le tour des fenêtres qu'il déclara infranchissables et « infranchies ». À la seconde fenêtre, il trouva le père Jacques en contemplation.

« Eh bien, père Jacques, qu'est-ce que vous regardez par là ?

— Je r'garde l'homme de la police qui ne cesse point de faire le tour de l'étang... Encore un malin qui n'en verra pas plus long qu'les autres !

— Vous ne connaissez pas Frédéric Larsan, père Jacques ! dit Rouletabille, en secouant la tête avec mélancolie, sans cela vous ne parleriez pas comme ça... S'il y en a un ici qui trouve l'assassin, ce sera lui, faut croire ! » Et Rouletabille poussa un soupir. « Avant qu'on le retrouve, faudrait savoir comment on l'a perdu ! ... répliqua le père Jacques, têtu.

Enfin, nous arrivâmes à la porte de la « Chambre Jaune ».

« Voilà la porte derrière laquelle il se passait quelque chose ! » fit Rouletabille avec une solennité qui, en toute autre circonstance, eût été comique.

Chapitre 6. Kapitel 6. Tief im Eichenwald Chapter 6. Deep in the oak grove Capítulo 6. En lo profundo del robledal 第6章.オーク林の奥深く Capítulo 6. Nas profundezas do carvalhal Au fond de la chênaie Am Ende des Eichenwaldes

Chapitre 6. Au fond de la chênaie Am Ende des Eichenwaldes At the bottom of the oak grove

Nous arrivâmes au château. We arrived at the castle. Le vieux donjon se reliait à la partie du bâtiment entièrement refaite sous Louis XIV par un autre corps de bâtiment moderne, style Viollet-le-Duc, où se trouvait l'entrée principale. The old keep connected to the part of the building entirely redone under Louis XIV by another modern building, Viollet-le-Duc style, where the main entrance was. A antiga torre de menagem foi ligada à parte do edifício totalmente refeita sob Luís XIV por outro edifício moderno, no estilo Viollet-le-Duc, onde se localizava a entrada principal. Je n'avais encore rien vu d'aussi original, ni peut- être d'aussi laid, ni surtout d'aussi étrange en architecture que cet assemblage bizarre de styles disparates. I had never seen anything so original, or perhaps so ugly, or especially as strange in architecture as this bizarre assemblage of disparate styles. Nunca tinha visto nada tão original, nem talvez tão feio, nem especialmente tão estranho na arquitetura como essa montagem bizarra de estilos díspares. C'était monstrueux et captivant. It was monstrous and captivating. En approchant, nous vîmes deux gendarmes qui se promenaient devant une petite porte ouvrant sur le rez-de-chaussée du donjon. As we approached, we saw two gendarmes walking around a small door opening onto the ground floor of the keep. Ao nos aproximarmos, vimos dois gendarmes caminhando em frente a uma pequena porta que dava para o andar térreo da fortaleza. Nous apprîmes bientôt que, dans ce rez-de-chaussée, qui était autrefois une prison et qui servait maintenant de chambre de débarras, on avait enfermé les concierges, M. et MmeBernier. Bald erfuhren wir, dass in diesem Erdgeschoss, das früher ein Gefängnis gewesen war und jetzt als Abstellkammer diente, die Hausmeister, Herr und Frau Bernier, eingesperrt worden waren. We soon learned that, on this ground floor, which used to be a prison and which now served as a storage room, the janitors, Mr. and Mrs. Bernier, had been locked up.

M. Robert Darzac nous fit entrer dans la partie moderne du château par une vaste porte que protégeait une « marquise ». Mr. Robert Darzac brought us into the modern part of the castle through a large door that protected a "marquise". O Sr. Robert Darzac nos conduziu à parte moderna do castelo através de uma vasta porta protegida por uma "marquesa". Rouletabille, qui avait abandonné le cheval et le cabriolet aux soins d'un domestique, ne quittait pas des yeux M. Darzac ; je suivis son regard, et je m'aperçus que celui-ci était uniquement dirigé vers les mains gantées du professeur à la Sorbonne. Rouletabille, der das Pferd und das Kabriolett der Obhut eines Dieners überlassen hatte, ließ Herrn Darzac nicht aus den Augen; ich folgte seinem Blick und stellte fest, dass dieser nur auf die behandschuhten Hände des Professors an der Sorbonne gerichtet war. Rouletabille, who had abandoned the horse and the cabriolet to the care of a servant, did not take his eyes off M. Darzac; I followed his gaze, and I realized that it was only directed towards the gloved hands of the professor at the Sorbonne. Rouletabille, que havia abandonado o cavalo e o cabriolet aos cuidados de um criado, nunca tirou os olhos de M. Darzac; Segui seu olhar e percebi que estava direcionado apenas às mãos enluvadas do professor da Sorbonne. Quand nous fûmes dans un petit salonet garni de meubles vieillots, M. Darzac se tourna vers Rouletabille et assez brusquement lui demanda : When we were in a small living room furnished with old furniture, M. Darzac turned to Rouletabille and quite abruptly asked him:

« Parlez ! Que me voulez-vous ? What do you want from me ? » Le reporter répondit avec la même brusquerie : The reporter replied with the same abruptness: Репортер ответил с той же резкостью: « Vous serrer la main ! "Ihnen die Hand schütteln! "Shake your hand!" "Aperte sua mão!" » Darzac se recula : Darzac stepped back: « Que signifie ? " What does mean ? » Évidemment, il avait compris ce que je comprenais alors : que mon ami le soupçonnait de l'abominable attentat. Obviously, he understood what I understood then: that my friend suspected him of the abominable attack. Obviamente, ele entendeu o que eu entendi então: que meu amigo suspeitava dele do abominável ataque. La trace de la main ensanglantée sur les murs de la « Chambre Jaune » lui apparut... The trace of the bloody hand on the walls of the "Yellow Room" appeared to him ... I looked at this man with such a haughty face, his gaze usually straight and who was troubled at the moment so strangely. Je regardai cet homme à la physionomie si hautaine, au regard si droit d'ordinaire et qui se troublait en ce moment si étrangement. Ich betrachtete den Mann, dessen Physiognomie so hochmütig und dessen Blick sonst so gerade war und der in diesem Moment so seltsam verwirrt war. He held out his right hand, and pointing to me: Eu olhei para este homem com um semblante tão altivo, com um olhar tão sério, que estava tão estranhamente perturbado neste momento. Il tendit sa main droite, et, me désignant : Er streckte seine rechte Hand aus und deutete auf mich: "You are the friend of Mr. Sainclair who has done me an unexpected service in a just cause, sir, and I don't see why I would refuse your hand ..."

« Vous êtes l'ami de M. Sainclair qui m'a rendu un service inespéré dans une juste cause, monsieur, et je ne vois pas pourquoi je vous refuserais la main... » "Sie sind der Freund von Herrn Sainclair, der mir in einer gerechten Sache einen unverhofften Dienst erwiesen hat, Sir, und ich sehe nicht ein, warum ich Ihnen die Hand verweigern sollte ..." Rouletabille did not take this hand.

Rouletabille ne prit pas cette main. He says, lying with unparalleled audacity: Он сказал, лгая с беспримерной наглостью: Il dit, mentant avec une audace sans pareille : "Sir, I lived a few years in Russia, from where I reported this practice of never shaking hands with anyone who does not disengage.

« Monsieur, j'ai vécu quelques années en Russie, d'où j'ai rapporté cet usage de ne jamais serrer la main à quiconque ne se dégante pas. "Sir, ich habe einige Jahre in Russland gelebt und von dort den Brauch mitgebracht, niemandem die Hand zu schütteln, der sich nicht deckt. I thought that the professor in the Sorbonne was going to give free rein to the fury which was beginning to agitate him, but on the contrary, with a violent visible effort, he calmed down, shook himself off and presented his hands. “Senhor, morei alguns anos na Rússia, de onde relatei esse costume de nunca apertar a mão de quem não sai. » Je crus que le professeur en Sorbonne allait donner un libre cours à la fureur qui commençait à l'agiter, mais au contraire, d'un violent effort visible, il se calma, se déganta et présenta ses mains. "Ich dachte, der Professor an der Sorbonne würde der Wut, die ihn zu bewegen begann, freien Lauf lassen, aber stattdessen beruhigte er sich mit einer heftigen, sichtbaren Anstrengung, zog sich aus und präsentierte seine Hände. They were clear of any scar. Elles étaient nettes de toute cicatrice. Sie waren frei von Narben.

« Êtes-vous satisfait ?

— Non ! répliqua Rouletabille. My dear friend, he said, turning to me, I am obliged to ask you to leave us alone for a moment. Mon cher ami, fit-il en se tournant vers moi, je suis obligé de vous demander de nous laisser seuls un instant. I saluted and withdrew, amazed at what I had just seen and heard, and not understanding that Mr. Robert Darzac had not already thrown the door my sassy, my insulting, my stupid friend ... Because , at this minute, I resented Rouletabille for his suspicions which had led to this incredible scene of gloves ... Я поклонился и удалился, пораженный тем, что я только что увидел и услышал, и не понимая, что господин Роберт Дарзак еще не выбросил моего дерзкого, оскорбительного, глупого друга ... в тот момент я был зол на Рультабиля. за его подозрения, которые привели к этой невероятной сцене с перчатками ... » Je saluai et me retirai, stupéfait de ce que je venais de voir et d'entendre, et ne comprenant pas que M. Robert Darzac n'eût point déjà jeté à la porte mon impertinent, mon injurieux, mon stupide ami... Car, à cette minute, j'en voulais à Rouletabille de ses soupçons qui avaient abouti à cette scène inouïe des gants... "Ich salutierte und ging, verblüfft über das, was ich gerade gesehen und gehört hatte, und konnte nicht verstehen, dass Herr Robert Darzac meinen frechen, beleidigenden, dummen Freund nicht bereits vor die Tür gesetzt hatte... Denn in diesem Moment war ich wütend auf Rouletabille wegen seines Verdachts, der zu dieser unerhörten Szene mit den Handschuhen geführt hatte... I walked about twenty minutes in front of the castle, trying to link together the different events of this morning, and did not succeed. Je me promenai environ vingt minutes devant le château, essayant de relier entre eux les différents événements de cette matinée, et n'y parvenant pas. What was Rouletabille's idea? Caminhei por cerca de vinte minutos em frente ao castelo, tentando relacionar os vários eventos daquela manhã entre si, e não consegui. Quelle était l'idée de Rouletabille ? Was it possible that Mr. Robert Darzac appeared to him as the murderer? Était-il possible que M. Robert Darzac lui apparût comme l'assassin ? How to think that this man, who was to marry in a few days with Miss Stangerson, had entered the "Yellow Room" to assassinate his fiancée? Comment penser que cet homme, qui devait se marier dans quelques jours avec Mlle Stangerson, s'était introduit dans la « Chambre Jaune » pour assassiner sa fiancée ? Finally, nothing had come to teach me how the assassin had been able to leave the "Yellow Room"; and until this mystery, which seemed inexplicable to me, was explained to me, I felt that it was everyone's duty not to suspect anyone. Enfin, rien n'était venu m'apprendre comment l'assassin avait pu sortir de la « Chambre Jaune » ; et, tant que ce mystère qui me paraissait inexplicable ne me serait pas expliqué, j'estimais, moi, qu'il était du devoir de tous de ne soupçonner personne. Finally, what did this insane sentence that still rang in my ears mean: the presbytery has lost none of its charm nor the garden of its brilliance! Enfin, que signifiait cette phrase insensée qui sonnait encore à mes oreilles : le presbytère n'a rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat ! I couldn't wait to be alone with Rouletabille to ask him. Por fim, o que significava essa frase insana, que ainda ressoava em meus ouvidos: o presbitério não perdeu nada de seu encanto e o jardim de seu esplendor! J'avais hâte de me retrouver seul avec Rouletabille pour le lui demander. At this moment, the young man left the castle with Mr. Robert Darzac.

À ce moment, le jeune homme sortit du château avec M. Robert Darzac. Extraordinarily, I saw at first glance that they were the best friends in the world. Chose extraordinaire, je vis au premier coup d'oeil qu'ils étaient les meilleurs amis du monde. "We are going to the" Yellow Room ", said Rouletabille, come with us.

« Nous allons à la « Chambre Jaune », me dit Rouletabille, venez avec nous. Say, dear friend, you know I keep you all day. Dites-donc, cher ami, vous savez que je vous garde toute la journée. Sagen Sie mal, lieber Freund, Sie wissen doch, dass ich Sie den ganzen Tag bewachen werde. We have lunch together in the country ... Nous déjeunons ensemble dans le pays... Wir essen gemeinsam im Land zu Mittag... - You will have lunch with me here, gentlemen ... Almorzamos juntos en el campo...

— Vous déjeunerez avec moi, ici, messieurs... - Sie werden hier mit mir zu Mittag essen, meine Herren...

— Non, merci, répliqua le jeune homme. - Nein, danke", erwiderte der junge Mann. We will have lunch at the "Donjon" inn ... Nous déjeunerons à l'auberge du « Donjon »... Wir werden in der Auberge du "Donjon" zu Mittag essen... - You will be very bad ... You will find nothing there.

— Vous y serez très mal... Vous n'y trouverez rien. - Sie werden sich dort sehr schlecht fühlen... Sie werden dort nichts finden. - Do you believe?

— Croyez-vous ? ... I hope to find something there, replied Rouletabille. ... Moi j'espère y trouver quelque chose, répliqua Rouletabille. ... Ich hoffe, dass ich dort etwas finde", erwiderte Rouletabille. After lunch, we will work again, I will do my article, you will be kind enough to take it to the editor ... Après déjeuner, nous retravaillerons, je ferai mon article, vous serez assez aimable pour me le porter à la rédaction... - And you ? Depois do almoço, voltaremos a trabalhar, farei meu artigo, vocês terão a gentileza de trazê-lo para a redação ...

— Et vous ? Aren't you coming back with me? Vous ne revenez pas avec moi ? - No ; I sleep here ... "

— Non ; je couche ici... » I turned to Rouletabille.

Je me retournai vers Rouletabille. He was speaking seriously, and Mr. Robert Darzac did not seem surprised at all ... Il parlait sérieusement, et M. Robert Darzac ne parut nullement étonné... Ele estava falando sério, e M. Robert Darzac não parecia nem um pouco surpreso ...

Nous passions alors devant le donjon et nous entendîmes des gémissements. Em seguida, passamos na frente da masmorra e ouvimos gemidos. Rouletabille demanda : "Why were these people arrested?

« Pourquoi a-t-on arrêté ces gens-là ? "It's a bit of my fault," said Mr. Darzac.

— C'est un peu de ma faute, dit M. Darzac. - Es ist ein bisschen meine Schuld", sagte Herr Darzac. I pointed out yesterday to the examining magistrate that it is inexplicable that the concierges had time to hear the revolver shots, "to dress", to traverse the rather large space which separates their box from the pavilion, all in two minutes; for it was not more than two minutes between the revolver shots and the moment when they were met by Father Jacques. Вчера я указал следственному судье, что необъяснимо, что консьержи успели услышать выстрелы, «одеться», пройти через достаточно большое пространство между их сторожкой и павильоном, и все это за две минуты; потому что между выстрелами из револьвера и моментом, когда их встретил отец Жак, прошло не более двух минут. J'ai fait remarquer hier au juge d'instruction qu'il est inexplicable que les concierges aient eu le temps d'entendre les coups de revolver, « de s'habiller », de parcourir l'espace assez grand qui sépare leur loge du pavillon, tout cela en deux minutes ; car il ne s'est pas écoulé plus de deux minutes entre les coups de revolver et le moment où ils ont été rencontrés par le père Jacques. Ich habe gestern den Untersuchungsrichter darauf hingewiesen, dass es unerklärlich ist, dass die Hausmeister Zeit hatten, die Pistolenschüsse zu hören, "sich anzuziehen", den ziemlich großen Raum zwischen ihrer Loge und dem Pavillon zu durchqueren, und das alles in zwei Minuten; denn zwischen den Pistolenschüssen und dem Moment, in dem sie von Vater Jacques angetroffen wurden, vergingen nicht mehr als zwei Minuten. - Obviously, it's shady, agreed Rouletabille ... And they were dressed ...?

— Èvidemment, c'est louche, acquiesça Rouletabille... Et ils étaient habillés... ? - This is what is incredible ... they were dressed ... "fully", solidly and warmly ... There was no missing part in their costume. - Es obviamente sospechoso", coincidió Rouletabille... ¿Y estaban vestidos...?

— Voilà ce qui est incroyable... ils étaient habillés... « entièrement », solidement et chaudement... Il ne manquait aucune pièce à leur costume. The woman was in clogs, but the man had "his shoes laced." La femme était en sabots, mais l'homme avait « ses souliers lacés ». However, they stated that they went to bed like every night at nine o'clock. A mulher usava tamancos, mas o homem estava com "os sapatos amarrados". Or, ils ont déclaré s'être couchés comme tous les soirs à neuf heures. Arriving this morning, the investigating judge, who had equipped himself in Paris with a revolver of the same caliber as that of the crime (because he does not want to touch the revolver-exhibit), was fired two revolver shots by his clerk in the "Yellow Room", window and door closed. En arrivant, ce matin, le juge d'instruction, qui s'était muni, à Paris, d'un revolver de même calibre que celui du crime (car il ne veut pas toucher au revolver-pièce à conviction), a fait tirer deux coups de revolver par son greffier dans la « Chambre Jaune », fenêtre et porte fermées. Bei seiner Ankunft heute Morgen ließ der Untersuchungsrichter, der sich in Paris mit einem Revolver desselben Kalibers wie der Tatwaffe ausgestattet hatte (weil er den Revolver als Beweisstück nicht anfassen will), seinen Schreiber im "Gelben Zimmer" bei geschlossenem Fenster und geschlossener Tür zwei Schüsse abfeuern. We were with him in the porter's lodge; we haven't heard anything ... we can't hear anything. Chegando esta manhã, o juiz de instrução, que havia se munido, em Paris, de um revólver do mesmo calibre do do crime (porque não queria tocar no revólver em exibição), disparou dois tiros de revólver de seu escrivão em a "Sala Amarela", janela e porta fechadas. Nous étions avec lui dans la loge des concierges ; nous n'avons rien entendu... on ne peut rien entendre. The concierges therefore lied, there is no doubt about it ... They were ready; they were already outside not far from the pavilion; they were waiting for something. Les concierges ont donc menti, cela ne fait point de doute... Ils étaient prêts ; ils étaient déjà dehors non loin du pavillon ; ils attendaient quelque chose. Admittedly, they are not accused of being the perpetrators of the attack, but their complicity is not improbable ... Mr. de Marquet had them arrested immediately. Então os zeladores mentiram, não resta dúvida ... Eles estavam prontos; eles já estavam do lado de fora, não muito longe do pavilhão; eles estavam esperando por algo. Certes, on ne les accuse point d'être les auteurs de l'attentat, mais leur complicité n'est pas improbable... M. de Marquet les a fait arrêter aussitôt. "If they had been accomplices," said Rouletabille, "they would have arrived disheveled, or rather they would not have arrived at all.

— S'ils avaient été complices, dit Rouletabille, ils seraient arrivés débraillés , ou plutôt ils ne seraient pas arrivés du tout. - Wenn sie Komplizen gewesen wären", sagte Rötelabille, "wären sie ungepflegt angekommen , oder besser gesagt, sie wären gar nicht angekommen. When you rush into the arms of justice, with so much evidence of complicity on you, it is that you are not an accomplice. Когда вы бросаетесь в объятия правосудия, имея столько доказательств соучастия с вами, это означает, что вы не соучастник. Quand on se précipite dans les bras de la justice, avec sur soi tant de preuves de complicité, c'est qu'on n'est pas complice. I do not believe in accomplices in this matter. Quando você corre para os braços da justiça, com tantas evidências de cumplicidade sobre você, significa que você não é cúmplice. Je ne crois pas aux complices dans cette affaire. - So why were they outside at midnight?

— Alors, pourquoi étaient-ils dehors à minuit ? Let them say it! Qu'ils le disent ! Sollen sie es doch sagen! ... — Ils ont certainement un intérêt à se taire. - They certainly have an interest in being silent. Il s'agit de savoir lequel... Même s'ils ne sont pas complices, cela peut avoir quelque importance. It is a matter of knowing which one ... Even if they are not accomplices, that can have some importance. Tout est important de ce qui se passe dans une nuit pareille... » Everything is important to what happens on such a night ... " Все важно в том, что происходит в такую ночь ... "

Nous venions de traverser un vieux pont jeté sur la Douve et nous entrions dans cette partie du parc appelée « la Chênaie ». We had just crossed an old bridge over the Douve River and we were entering this part of the park called "La Chênaie". Il y avait là des chênes centenaires. There were hundred-year-old oaks there. L'automne avait déjà recroquevillé leurs feuilles jaunies et leurs hautes branches noires et serpentines semblaient d'affreuses chevelures, des noeuds de reptiles géants entremêlés comme le sculpteur antique en a tordu sur sa tête de Méduse. Der Herbst hatte ihre gelben Blätter bereits zusammengekrümmt und ihre hohen, schwarzen, schlangenartigen Äste sahen aus wie hässliche Haare, verschlungene Knoten von riesigen Reptilien, wie sie der antike Bildhauer auf dem Haupt der Medusa verdreht hatte. Autumn had already curled up their yellowed leaves and their tall black, serpentine branches looked like ugly hair, knots of giant reptiles intertwined like the ancient sculptor twisted on his Medusa head. O outono já havia enrolado suas folhas amarelas e seus altos galhos negros e serpentinos pareciam cabelos assustadores, nós gigantes de répteis entrelaçados como o antigo escultor retorcido em sua cabeça de Medusa. Ce lieu, que Mlle Stangerson habitait l'été parce qu'elle le trouvait gai, nous apparut, en cette saison, triste et funèbre. Dieser Ort, den Fräulein Stangerson im Sommer bewohnte, weil er ihr so fröhlich erschien, erschien uns in dieser Jahreszeit traurig und beerdigt. This place, which Miss Stangerson lived in the summer because she found him gay, appeared to us, in this season, sad and funeral. Le sol était noir, tout fangeux des pluies récentes et de la bourbe des feuilles mortes, les troncs des arbres étaient noirs, le ciel lui-même, au-dessus de nos têtes, était en deuil, charriait de gros nuages lourds. Der Boden war schwarz, ganz vermodert von den jüngsten Regenfällen und dem Morast der abgestorbenen Blätter, die Stämme der Bäume waren schwarz, selbst der Himmel über unseren Köpfen war trauernd und führte große, schwere Wolken mit sich. The ground was black, all mucky with recent rains and the sludge of dead leaves, the trunks of the trees were black, the sky itself, above our heads, was in mourning, carrying large heavy clouds. El suelo estaba negro, todo embarrado por las recientes lluvias y el fango de hojas muertas, los troncos de los árboles eran negros, el cielo mismo, sobre nuestras cabezas, estaba de luto, cargado de grandes y pesadas nubes. O chão estava preto, todo lamacento das chuvas recentes e da lama das folhas mortas, os troncos das árvores eram negros, o próprio céu, acima de nossas cabeças, estava de luto, carregando nuvens pesadas e pesadas. Et, dans cette retraite sombre et désolée, nous aperçûmes les murs blancs du pavillon. And, in this dark and desolate retreat, we saw the white walls of the pavilion. Étrange bâtisse, sans une fenêtre visible du point où elle nous apparaissait. Seltsames Gebäude, ohne ein Fenster, das von dem Punkt aus, an dem es uns erschien, sichtbar war. Strange building, without a window visible from the point where it appeared to us. Seule une petite porte en marquait l'entrée. Only a small door marked the entrance. Лишь небольшая дверь обозначала вход. On eût dit un tombeau, un vaste mausolée au fond d'une forêt abandonnée... À mesure que nous approchions, nous en devinions la disposition. Es sah aus wie ein Grab, ein großes Mausoleum in einem verlassenen Wald... Je näher wir kamen, desto besser konnten wir die Anordnung erahnen. It looked like a tomb, a vast mausoleum at the bottom of an abandoned forest ... As we approached, we guessed the layout. Parecia uma tumba, um vasto mausoléu no fundo de uma floresta abandonada ... Ao nos aproximarmos, adivinhamos seu layout. Ce bâtiment prenait toute la lumière dont il avait besoin, au midi, c'est-à-dire de l'autre côté de la propriété, du côté de la campagne. This building took all the light it needed, at noon, that is to say on the other side of the property, on the side of the countryside. La petite porte refermée sur le parc, M. et Mlle Stangerson devaient trouver là une prison idéale pour y vivre avec leurs travaux et leur rêve. The small door closed on the park, Mr. and Miss Stangerson had to find there an ideal prison to live there with their work and their dream. Com a portinhola fechada para o parque, o Sr. e a Srta. Stangerson devem ter encontrado uma prisão ideal para morar lá com seu trabalho e seus sonhos.

Je vais donner tout de suite, du reste, le plan de ce pavillon. I will give immediately, moreover, the plan of this pavilion. Il n'avait qu'un rez-de-chaussée, où l'on accédait par quelques marches, et un grenier assez élevé qui ne nous occupera en aucune façon ». Es hatte nur ein Erdgeschoss, das man über ein paar Stufen erreichte, und einen ziemlich hohen Dachboden, der uns in keiner Weise beschäftigen wird". It only had a ground floor, which was accessed by a few steps, and a fairly high attic that will not occupy us in any way. ” C'est donc le plan du rez-de-chaussée dans toute sa simplicité que je soumets au lecteur. It is therefore the plan of the ground floor in all its simplicity that I submit to the reader.

Il a été tracé par Rouletabille lui-même, et j'ai constaté qu'il n'y manquait pas une ligne, pas une indication susceptible d'aider à la solution du problème qui se posait alors devant la justice. It was drawn by Rouletabille himself, and I noted that there was not missing a line, not an indication likely to help the solution of the problem which then arose in justice. Avec la légende et le plan, les lecteurs en sauront tout autant, pour arriver à la vérité, qu'en savait Rouletabille quand il pénétra dans le pavillon pour la première fois et que chacun se demandait : « Par où l'assassin a-t-il pu fuir de la Chambre Jaune ? Mit der Legende und dem Plan werden die Leser, um zur Wahrheit zu gelangen, genauso viel wissen, wie Rouletabille wusste, als er den Pavillon zum ersten Mal betrat und sich jeder fragte: "Auf welchem Weg konnte der Mörder aus dem Gelben Zimmer fliehen? With the legend and the map, readers will know just as much, to arrive at the truth, as Rouletabille knew when he entered the pavilion for the first time and that everyone wondered: "Where did the assassin go?" he been able to flee from the Yellow Room? Com a legenda e o mapa, os leitores saberão, para chegar à verdade, tanto quanto Rouletabille soube ao entrar pela primeira vez no pavilhão e quando todos se perguntavam: "De onde saiu o assassino?" escapou da Sala Amarela? » 1\\. '' Chambre Jaune, avec son unique fenêtre grillée et son unique porte donnant sur le laboratoire. Yellow Room, with its single barred window and door to the laboratory. 2\. '' Laboratoire, avec ses deux grandes fenêtres grillées et ses portes ; donnant l'une sur le vestibule, l'autre sur la Chambre Jaune. Laboratório, com suas duas grandes janelas e portas teladas; um com vista para o vestíbulo, o outro na Sala Amarela. 3\. '' Vestibule, avec sa fenêtre non grillée et sa porte d'entrée donnant sur le parc. 4\. ' Lavatory. 5\. ' Escalier conduisant au grenier. Staircase leading to the attic. 6\. '' Vaste et unique cheminée du pavillon servant aux expériences de laboratoire. Lareira grande e única no pavilhão utilizado para experiências de laboratório.

Avant de gravir les trois marches de la porte du pavillon, Rouletabille nous arrêta et demanda à brûle-pourpoint à M. Darzac : Bevor wir die drei Stufen zur Tür des Pavillons hinaufstiegen, hielt uns Rouletabille an und fragte Herrn Darzac unvermittelt: Before climbing the three steps of the door of the pavilion, Rouletabille stopped us and asked Mr. Darzac point-blank: Antes de subir os três degraus da porta do pavilhão, Rouletabille nos parou e perguntou ao Sr. Darzac à queima-roupa: Прежде чем подняться на три ступеньки двери павильона, Рультабий остановил нас и прямо спросил мистера Дарзака:

« Eh bien ! Et le mobile du crime ? And the motive for crime?

— Pour moi, monsieur, il n'y a aucun doute à avoir à ce sujet, fit le fiancé de Mlle Stangerson avec une grande tristesse. "For me, sir, there is no doubt about it," said Miss Stangerson's fiancé with great sadness. Les traces de doigts, les profondes écorchures sur la poitrine et au cou de Mlle Stangerson attestent que le misérable qui était là avait essayé un affreux attentat. The fingerprints, the deep abrasions on Miss Stangerson's chest and neck attest to the fact that the wretch who was there had attempted a dreadful attack. As impressões digitais, os arranhões profundos no peito e no pescoço da Srta. Stangerson provam que o desgraçado que estava lá havia tentado uma tentativa horrível. Les médecins experts, qui ont examiné hier ces traces, affirment qu'elles ont été faites par la même main dont l'image ensanglantée est restée sur le mur ; une main énorme, monsieur, et qui ne tiendrait point dans mon gant, ajouta-t-il avec un amer et indéfinissable sourire... The expert doctors, who examined these traces yesterday, affirm that they were made by the same hand whose bloody image remained on the wall; an enormous hand, sir, which would not fit in my glove, 'he added with a bitter and indefinable smile ... Os médicos especialistas, que ontem examinaram esses vestígios, afirmam que foram feitos pela mesma mão cuja imagem ensanguentada permaneceu na parede; uma mão enorme, senhor, que não caberia na minha luva, acrescentou com um sorriso amargo e indefinível ...

— Cette main rouge, interrompis-je, ne pourrait donc pas être la trace des doigts ensanglantés de Mlle Stangerson, qui, au moment de s'abattre, aurait rencontré le mur et y aurait laissé, en glissant, une image élargie de sa main pleine de sang ? "This red hand," I interrupted, "could therefore not be the trace of the bloody fingers of Miss Stangerson, who, when she fell, would have encountered the wall and would have left, by sliding, an enlarged image of her hand. full of blood?

— il n'y avait pas une goutte de sang aux mains de Mlle Stangerson quand on l'a relevée, répondit M. Darzac. "There was not a drop of blood in Miss Stangerson's hands when it was picked up," replied Mr. Darzac. «Когда они подняли ее, на руках мисс Стэнджерсон не было ни капли крови», - ответил мсье Дарзак.

— On est donc sûr, maintenant, fis-je, que c'est bien Mlle Stangerson qui s'était armée du revolver du père Jacques, puisqu'elle a blessé la main de l'assassin. "So we are sure now," I said, "that it was indeed Miss Stangerson who had armed himself with Father Jacques' revolver, since she injured the assassin's hand." Elle redoutait donc quelque chose ou quelqu'un ? ' So she feared something or someone? '' Она чего-то или кого-то боялась? ' — C'est probable...

— Vous ne soupçonnez personne ?

— Non... », répondit M. Darzac, en regardant Rouletabille.

Rouletabille, alors, me dit :

— Il faut que vous sachiez, mon ami, que l'instruction est un peu plus avancée que n'a voulu nous le confier ce petit cachottier de M. de Marquet. "You must know, my friend, that the investigation is a little more advanced than this little secret prisoner of M. de Marquet wanted to entrust to us." - Debería usted saber, amigo mío, que la investigación está un poco más avanzada de lo que ese pequeño y reservado señor de Marquet quería que supiéramos. - Você deve saber, meu amigo, que a instrução é um pouco mais avançada do que queria nos confiar este pequeno esconderijo do Sr. de Marquet. Non seulement l'instruction sait maintenant que le revolver fut l'arme dont se servit, pour se défendre, Mlle Stangerson, mais elle connaît, mais elle a connu tout de suite l'arme qui a servi à attaquer, à frapper Mlle Stangerson. Not only does the instruction now know that the revolver was the weapon which Miss Stangerson used to defend herself, but she knows, but she immediately knew the weapon which was used to attack and strike Miss Stangerson. Теперь инструкция не только знает, что револьвер был оружием, которое мисс Стэнджерсон использовала для защиты, но и она знает, но она сразу же знала оружие, которое использовалось для атаки, чтобы поразить мисс Стэнджерсон. C'est, m'a dit M. Darzac, un « os de mouton ». Es ist", sagte mir Herr Darzac, "ein Schafsknochen". It is, said Mr. Darzac to me, a "sheep bone". É, M. Darzac me disse, um "osso de ovelha". Pourquoi M. de Marquet entoure-t-il cet os de mouton de tant de mystère ? Warum umgibt Herr de Marquet diesen Schafsknochen mit so viel Geheimniskrämerei? Why does M. de Marquet surround this sheep bone with so much mystery? Dans le dessein de faciliter les recherches des agents de la Sûreté ? In der Absicht, den Beamten der Sûreté die Suche zu erleichtern? With the aim of facilitating the search for security agents? Sans doute.

Il imagine peut-être qu'on va retrouver son propriétaire parmi ceux qui sont bien connus, dans la basse pègre de Paris, pour se servir de cet instrument de crime, le plus terrible que la nature ait inventé... Et puis, est-ce qu'on sait jamais ce qui peut se passer dans une cervelle de juge d'instruction ? Vielleicht stellt er sich vor, dass man seinen Besitzer unter denjenigen finden wird, die in der Unterwelt von Paris dafür bekannt sind, dass sie sich dieses Verbrechenswerkzeugs bedienen, des schrecklichsten, das die Natur je erfunden hat... Und außerdem: Weiß man jemals, was im Gehirn eines Untersuchungsrichters vor sich geht? Perhaps he imagines that its owner will be found among those who are well known, in the Paris underworld, for using this instrument of crime, the most terrible that nature has invented... And then, do you ever know what can go on in the mind of an examining magistrate? Tal vez imagina que el propietario se encontrará entre aquellos que son bien conocidos, en los bajos fondos de París, por utilizar este instrumento del crimen, el más terrible que ha inventado la naturaleza... Y entonces, ¿alguna vez se sabe lo que puede pasar por la mente de un juez de instrucción? Возможно, он воображает, что мы найдем его владельца среди тех, кто в нижнем подземном царстве Парижа широко известен тем, что использует это орудие преступления, самое ужасное из изобретенных природой ... А потом, знаете ли вы, что может случиться? в мозгу следователя? » ajouta Rouletabille avec une ironie méprisante. "Rouletabille added with scornful irony.

J'interrogeai :

« On a donc trouvé un « os de mouton » dans la « Chambre Jaune » ? "So we found a" sheep bone "in the" Yellow Room "?

— Oui, monsieur, fit Robert Darzac, au pied du lit ; mais je vous en prie : n'en parlez point. - Ja, Sir", sagte Robert Darzac am Fußende des Bettes, "aber ich bitte Sie: Sprechen Sie nicht darüber. "Yes, sir," said Robert Darzac, at the foot of the bed; but please do not speak of it. M. de Marquet nous a demandé le secret. (Je fis un geste de protestation.) (I made a gesture of protest.) C'est un énorme os de mouton dont la tête, ou, pour mieux dire, dont l'articulation était encore toute rouge du sang de l'affreuse blessure qu'il avait faite à Mlle Stangerson. It's a huge sheep's bone whose head, or rather, whose joint was still red with blood from the terrible wound it had given Miss Stangerson. C'est un vieil os de mouton qui a dû servir déjà à quelques crimes , suivant les apparences. It is an old sheep bone which must have been used for some crimes already, according to appearances. Ainsi pense M. de Marquet, qui l'a fait porter à Paris, au laboratoire municipal, pour qu'il fût analysé. So thinks M. de Marquet, who had it brought to Paris, to the municipal laboratory, so that it could be analyzed. Так думает г-н де Марке, доставивший его в Париж, в муниципальную лабораторию, чтобы его можно было проанализировать. Il croit, en effet, avoir relevé sur cet os non seulement le sang frais de la dernière victime, mais encore des traces roussâtres qui ne seraient autres que des taches de sang séché, témoignages de crimes antérieurs. He believes, in fact, to have found on this bone not only the fresh blood of the last victim, but also reddish traces which would be none other than stains of dried blood, evidence of previous crimes. Acredita, de facto, ter encontrado neste osso não só o sangue fresco da última vítima, mas também vestígios avermelhados que não seriam senão manchas de sangue seco, testemunhos de crimes anteriores.

— un os de mouton, dans la main d'un « assassin exercé », est une arme effroyable, dit Rouletabille, une arme « plus utile » et plus sûre qu'un lourd marteau. - a sheep bone, in the hand of a "trained assassin", is a dreadful weapon, says Rouletabille, a weapon "more useful" and safer than a heavy hammer. - um osso de ovelha, nas mãos de um "assassino treinado", é uma arma terrível, diz Rouletabille, uma arma "mais útil" e segura do que um martelo pesado. - Овечья кость в руке «обученного убийцы» - ужасное оружие, - говорит Рультабий, - оружие «более полезное» и более безопасное, чем тяжелый молот.

— « Le misérable » l'a d'ailleurs prouvé, fit douloureusement M. Robert Darzac. - "The wretch" has also proven, said painfully Mr. Robert Darzac. - Более того, «негодяй» это доказал, - с горечью сказал Роберт Дарзак. L'os de mouton a terriblement frappé Mlle Stangerson au front. The sheep bone hit Miss Stangerson terribly on the forehead. L'articulation de l'os de mouton s'adapte parfaitement à la blessure. Pour moi, cette blessure eût été mortelle si l'assassin n'avait été à demi arrêté, dans le coup qu'il donnait, par le revolver de Mlle Stangerson. For me, this wound would have been fatal if the assassin had not been half arrested, in the shot he gave, by Miss Stangerson's revolver. Blessé à la main, il lâchait son os de mouton et s'enfuyait. Wounded in the hand, he let go of his sheep bone and fled. Ferido na mão, ele largou o osso de carneiro e fugiu. Malheureusement, le coup de l'os de mouton était parti et était déjà arrivé ... et Mlle Stangerson était quasi assommée, après avoir failli être étranglée. Unfortunately, the blow of the sheep bone was gone and had already happened ... and Miss Stangerson was almost knocked out, after almost being strangled. Infelizmente, o golpe de osso de carneiro tinha sumido e já tinha acontecido ... e a Srta. Stangerson quase ficou atordoada, quase estrangulada. Si Mlle Stangerson avait réussi à blesser l'homme de son premier coup de revolver, elle eût, sans doute, échappé à l'os de mouton... Mais elle a saisi certainement son revolver trop tard ; puis, le premier coup, dans la lutte, a dévié, et la balle est allée se loger dans le plafond ; ce n'est que le second coup qui a porté... » Wenn es Miss Stangerson gelungen wäre, den Mann mit ihrem ersten Schuss zu verletzen, wäre sie zweifellos dem Schafsknochen entkommen... Aber sie hat ihren Revolver sicher zu spät gegriffen; dann ist der erste Schuss im Kampf abgeprallt und die Kugel in der Decke stecken geblieben; erst der zweite Schuss hat gewirkt...". If Miss Stangerson had succeeded in wounding the man with her first revolver, she would no doubt have escaped the sheep bone ... But she certainly seized her revolver too late; then, the first blow, in the fight, deviated, and the ball went to be lodged in the ceiling; it was only the second blow that struck ... " Если бы мисс Стэнджерсон удалось ранить человека первым выстрелом из пистолета, она, несомненно, избежала бы овечьей кости ... Но она определенно схватила свой револьвер слишком поздно; затем первый удар в схватке отразился, и мяч попал в потолок; это был только второй удар, который нанес ... "

Ayant ainsi parlé, M. Darzac frappa à la porte du pavillon. Nachdem er so gesprochen hatte, klopfte Herr Darzac an die Tür des Pavillons. Having thus spoken, M. Darzac knocked on the door of the pavilion. Tendo falado assim, M. Darzac bateu à porta do pavilhão. Vous avouerai-je mon impatience de pénétrer dans le lieu même du crime ? Soll ich Ihnen meine Ungeduld gestehen, den Ort des Verbrechens zu betreten? Shall I confess to you my impatience to enter the crime scene? Devo admitir minha impaciência por entrar na própria cena do crime? J'en tremblais, et, malgré tout l'immense intérêt que comportait l'histoire de l'os de mouton, je bouillais de voir que notre conversation se prolongeait et que la porte du pavillon ne s'ouvrait pas. Ich zitterte und trotz des großen Interesses an der Geschichte des Schafknochens kochte ich, als unser Gespräch sich in die Länge zog und die Tür des Pavillons sich nicht öffnete. I was trembling, and, in spite of all the immense interest that the history of the sheep's bone entailed, I boiled to see that our conversation continued and that the door of the pavilion did not open.

Enfin, elle s'ouvrit.

Un homme, que je reconnus pour être le père Jacques, était sur le seuil.

Il me parut avoir la soixantaine bien sonnée. It seemed to me that I was in my sixties. Eu parecia estar na casa dos sessenta. Une longue barbe blanche, des cheveux blancs sur lesquels il avait posé un béret basque, un complet de velours marron à côtes usé, des sabots ; l'air bougon, une figure assez rébarbative qui s'éclaira cependant dès qu'il eut aperçu M. Robert Darzac. Er hatte einen langen weißen Bart, weißes Haar, auf das er eine Baskenmütze gesetzt hatte, einen abgewetzten, gerippten, braunen Samtanzug und Holzschuhe. A long white beard, white hair topped by a Basque beret, a brown velvet suit with worn-out ribs, clogs; he looked grumpy, with a rather off-putting face that brightened as soon as he caught sight of Mr. Robert Darzac. Tenía una larga barba blanca, el pelo blanco rematado con una boina vasca, un traje de terciopelo marrón con las costillas desgastadas y zuecos. Tenía una expresión malhumorada en el rostro, que se le iluminó en cuanto divisó a Robert Darzac. Uma longa barba branca, cabelos brancos sobre os quais ele colocara uma boina basca, um surrado terno de veludo marrom com nervuras, tamancos; o ar mal-humorado, um rosto bastante ameaçador que, no entanto, iluminou-se assim que viu M. Robert Darzac. Длинная белая борода, седые волосы, поверх которых он надел баскский берет, поношенный коричневый бархатный костюм в рубчик, башмаки; сварливый вид, довольно грозное лицо, которое, однако, вспыхнуло, как только он увидел мсье Роберта Дарзака.

« Des amis, fit simplement notre guide. "Freunde", sagte unser Führer einfach. "Friends," said our guide. Il n'y a personne au pavillon, père Jacques ?

— Je ne dois laisser entrer personne, monsieur Robert, mais bien sûr la consigne n'est pas pour vous... Et pourquoi ? - I must not let anyone in, Mr. Robert, but of course the order is not for you ... And why? - Não devo deixar ninguém entrar, Sr. Robert, mas claro que o depósito não é para você ... E por quê? Ils ont vu tout ce qu'il y avait à voir, ces messieurs de la justice. They saw everything there was to see, these gentlemen of justice. Ils en ont fait assez des dessins et des procès-verbaux... Sie haben genug von Zeichnungen und Protokollen... They've had enough of the drawings and the minutes ... Им надоели рисунки и протоколы ...

— Pardon, monsieur Jacques, une question avant toute autre chose, fit Rouletabille. "Perdoe-me, Monsieur Jacques, antes de mais nada, uma pergunta", disse Rouletabille.

— Dites, jeune homme, et, si je puis y répondre...

— Votre maîtresse portait-elle, ce soir-là , les cheveux en bandeaux, vous savez bien, les cheveux en bandeaux sur le front ? - Trug Ihre Geliebte an jenem Abend , Sie wissen schon, die Haare in Stirnbändern, die Haare in Stirnbändern? - Was your mistress wearing her hair in bangs that evening, you know, hair in bangs on her forehead? - Será que sua patroa, naquela noite, o cabelo em faixas, sabe bem, o cabelo em faixas na testa?

— Non, mon p'tit monsieur. - Nein, mein kleiner Herr. - No, sir. Ma maîtresse n'a jamais porté les cheveux en bandeaux comme vous dites, ni ce soir-là, ni les autres jours. Meine Herrin hat ihre Haare nie in einem Haarband getragen, wie Sie es nennen, weder an diesem Abend noch an anderen Tagen. My mistress never wore her hair in headbands as you call it, not that evening, nor on other days. Elle avait, comme toujours, les cheveux relevés de façon à ce qu'on pouvait voir son beau front, pur comme celui de l'enfant qui vient de naître ! Sie hatte wie immer ihr Haar hochgesteckt, sodass man ihre schöne Stirn sehen konnte, die so rein war wie die eines neugeborenen Kindes! Her hair was, as always, lifted so that we could see her beautiful forehead, pure like that of the child who has just been born! ... » Rouletabille grogna, et se mit aussitôt à inspecter la porte. Il se rendit compte de la fermeture automatique. Er bemerkte die automatische Schließung. Rouletabille groaned, and immediately began to inspect the door. Ele percebeu o fechamento automático. Il constata que cette porte ne pouvait jamais rester ouverte et qu'il fallait une clef pour l'ouvrir. He realized the automatic closing. Puis nous entrâmes dans le vestibule, petite pièce assez claire, pavée de carreaux rouges. He found that this door could never remain open and that a key was needed to open it.

« Ah ! Then we entered the hall, a small, fairly clear room, paved with red tiles. voici la fenêtre, dit Rouletabille, par laquelle l'assassin s'est sauvé...

— Qu'ils disent ! - Das sagen sie! - They say! monsieur, qu'ils disent ! - Let them say! Mais, s'il s'était sauvé par là, nous l'aurions bien vu, pour sûr ! sir, what they say! Sommes pas aveugles ! But if he had escaped there, we would have seen him, for sure! ni M. Stangerson, ni moi, ni les concierges qui-z-ont mis en prison ! noch Herr Stangerson, noch ich, noch die Hausmeister, die-die ins Gefängnis gebracht haben! Are not blind! nem o Sr. Stangerson, nem eu, nem os zeladores que os colocaram na prisão! Pourquoi qui ne m'y mettent pas en prison, moi aussi, à cause de mon revolver ? neither Mr. Stangerson, nor me, nor the janitors who put them in jail! » Rouletabille avait déjà ouvert la fenêtre et examiné les volets. Why don't you put me in prison, too, because of my revolver? Почему меня тоже не посадят в тюрьму из-за моего пистолета? « Ils étaient fermés, à l'heure du crime ? Rouletabille had already opened the window and examined the shutters.

— Au loquet de fer, en dedans, fit le père Jacques... et moi j'suis bien sûr que l'assassin a passé au travers... - Ich bin mir sicher, dass der Mörder durch die Tür gegangen ist. - At the iron latch on the inside," said Père Jacques, "and I'm quite sure that the murderer got through... - Com a trava de ferro, por dentro, disse o padre Jacques ... e tenho certeza que o assassino passou ...

— Il y a des taches de sang ? - Are there bloodstains? ... — Oui, tenez, là, sur la pierre, en dehors... Mais du sang de quoi ? - Are there blood stains? ... — Ah ! fit Rouletabille, on voit les pas... là, sur le chemin... la terre était très détrempée... nous examinerons cela tout à l'heure... - Yes, stand there, on the stone, outside ... But blood of what? disse Rouletabille, podemos ver os passos ... ali, no caminho ... a terra estava muito molhada ... vamos examinar isso mais tarde ...

— Des bêtises ! - Nonsense! Interrompit le père Jacques... L'assassin n'a pas passé par là ! ... — Eh bien, par où ? said Rouletabille, you can see the steps ... there, on the way ... the earth was very soggy ... we will examine that later ... ... — Est-ce que je sais ! - Nonsense! ... » Rouletabille voyait tout, flairait tout. Interrupted Father Jacques ... The assassin did not go there! Il se mit à genoux et passa rapidement en revue les carreaux maculés du vestibule. Le père Jacques continuait : - Well, where?

« Ah ! vous ne trouverez rien, mon p'tit monsieur. Y n'ont rien trouvé... Et puis maintenant, c'est trop sale... Il est entré trop de gens ! Ils veulent point que je lave le carreau... mais, le jour du crime, j'avais lavé tout ça à grande eau, moi, père Jacques... et, si l'assassin avait passé par là avec ses « ripatons », on l'aurait bien vu ; il a assez laissé la marque de ses godillots dans la chambre de mademoiselle ! Sie wollen nicht, dass ich die Fliesen putze ... aber am Tag des Verbrechens hatte ich, Vater Jacques, alles gründlich gewaschen ... und wenn der Mörder mit seinen "Ripatons" vorbeigekommen wäre, hätte man ihn gut sehen können; er hat die Abdrücke seiner Schuhe schon oft genug im Zimmer von Mademoiselle hinterlassen! They don't want me to wash the floor... but, on the day of the crime, I, Father Jacques, had washed it all down with plenty of water... and, if the assassin had passed by with his "ripatons", he would have been clearly seen; he left enough of his shoe marks in Mademoiselle's room! ... » Rouletabille se releva et demanda : Rouletabille saw everything, smelled everything. « Quand avez-vous lavé ces dalles pour la dernière fois ? He got down on his knees and quickly went over the stained tiles in the hall. » Et il fixait le père Jacques d'un oeil auquel rien n'échappe. "And he stared at Father Jacques with an eye from which nothing escapes. « Mais dans la journée même du crime, j'vous dis ! "But on the very day of the crime, I tell you! Vers les cinq heures et demie... pendant que mademoiselle et son père faisaient un tour de promenade avant de dîner ici même, car ils ont dîné dans le laboratoire. you will find nothing, my little sir. Le lendemain, quand le juge est venu, il a pu voir toutes les traces des pas par terre comme qui dirait de l'encre sur du papier blanc... Eh bien, ni dans le laboratoire, ni dans le vestibule qu'étaient propres comme un sou neuf, on n'a retrouvé ses pas... à l'homme ! Am nächsten Tag, als der Richter kam, konnte er alle Spuren der Schritte auf dem Boden sehen, wie Tinte auf weißem Papier... Nun, weder im Labor noch im Vorraum, die blitzsauber waren, fand man seine Schritte... an den Mann! Didn't find anything there ... And now it's too dirty ... Too many people have entered! No dia seguinte, quando o juiz veio, ele podia ver todas as pegadas no chão como tinta em papel branco ... bem, nem no laboratório nem no corredor que estavam limpos. Como uma moeda nova, não encontramos nosso passos ... para o homem! ... Puisqu'on les retrouve auprès de la fenêtre, dehors , il faudrait donc qu'il ait troué le plafond de la « Chambre Jaune », qu'il ait passé par le grenier, qu'il ait troué le toit, et qu'il soit redescendu juste à la fenêtre du vestibule, en se laissant tomber... Eh bien, mais, y n'y a pas de trou au plafond de la « Chambre Jaune »... ni dans mon grenier, bien sûr ! ... Da man sie draußen am Fenster findet, müsste er also durch die Decke des "Gelben Zimmers" gebrochen sein, auf den Dachboden gegangen sein, das Dach durchbrochen haben und dann direkt am Fenster des Vorraums heruntergeklettert sein und sich fallen lassen... Aber es gibt kein Loch in der Decke des "Gelben Zimmers"... und natürlich auch nicht auf meinem Dachboden! They don't want me to wash the window ... but, on the day of the crime, I had washed it all with water, me, Father Jacques ... and, if the assassin had passed by there with his "ripatons" , we would have seen it; he has left enough marks on his shoes in Mademoiselle's room! Они не хотят, чтобы я мыл плитку ... но в день преступления я вымыл все это большим количеством воды, я, отец Жак ... и, если убийца прошел этим путем со своим " ripatons ", мы бы это видели; он достаточно долго оставил след своих ботинок в комнате мадемуазель! ... Alors, vous voyez bien qu'on ne sait rien... mais rien de rien ! ... So, as you can see, we know nothing... but nothing at all! ... et qu'on ne saura, ma foi, jamais rien ! Rouletabille got up and asked: ... e que nunca saberemos, minha fé, nada! ... C'est un mystère du diable !

Rouletabille se rejeta soudain à genoux, presque en face de la porte d'un petit lavatory qui s'ouvrait au fond du vestibule. And he stared at Father Jacques with an eye from which nothing escapes. De repente, Rouletabille se echó hacia atrás sobre las rodillas, casi delante de la puerta de un pequeño lavabo que se abría al final del pasillo. Il resta dans cette position au moins une minute. He remained in this position for at least a minute.

« Eh bien ? Around half past five ... while Mademoiselle and her father went for a walk before having dinner here, because they had dinner in the laboratory. lui demandai-je quand il se releva. The next day, when the judge came, he could see all the footprints on the floor as if it looked like ink on white paper ... Well, neither in the laboratory, nor in the hall that were clean like a new penny, we have not found his steps ... to man! На следующий день, когда пришел судья, он увидел все следы на полу, как тушь на белой бумаге ... ну, ни в лаборатории, ни в зале, которые не были чистыми. шаги ... к мужчине!

— Oh ! ... Since we find them by the window, outside, it would therefore be necessary to have pierced the ceiling of the "Yellow Room", to have passed through the attic, to have pierced the roof, and let him come down right to the vestibule window, dropping ... Well, but, there is no hole in the ceiling of the "Yellow Room" ... nor in my attic, of course ! ... Так как мы находим их у окна, снаружи, у него должна была быть дыра в потолке "Желтой комнаты", чтобы пройти через чердак, чтобы была дыра в крыше, и чтобы он вернулся вниз прямо к окну холла, позволив себе упасть ... Ну, а вот дыры в потолке "Желтой комнаты" нет ... ни на чердаке, конечно! rien de bien important ; une goutte de sang. ... So, you can see that we know nothing ... but nothing nothing!

Le jeune homme se retourna vers le père Jacques. ... and that we will never know anything!

« Quand vous vous êtes mis à laver le laboratoire et le vestibule, la fenêtre du vestibule était ouverte ? ... It is a mystery of the devil!

— Je venais de l'ouvrir parce que j'avais allumé du charbon de bois pour monsieur, sur le fourneau du laboratoire ; et, comme je l'avais allumé avec des journaux, il y a eu de la fumée ; j'ai ouvert les fenêtres du laboratoire et celle du vestibule pour faire courant d'air ; puis j'ai refermé celles du laboratoire et laissé ouverte celle du vestibule, et puis je suis sorti un instant pour aller chercher une lavette au château et c'est en rentrant, comme je vous ai dit, vers cinq heures et demie que je me suis mis à laver les dalles ; après avoir lavé, je suis reparti, laissant toujours la fenêtre du vestibule ouverte. - Ich hatte sie gerade geöffnet, weil ich auf dem Ofen im Laboratorium Holzkohle für den Herrn angezündet hatte; und da ich sie mit Zeitungen angezündet hatte, gab es Rauch; ich öffnete die Fenster des Laboratoriums und das Fenster des Vorzimmers, um Durchzug zu schaffen; Dann schloss ich die Fenster des Labors wieder und ließ das Fenster des Vorraums offen; dann ging ich kurz hinaus, um einen Waschlappen aus dem Schloss zu holen, und als ich, wie gesagt, gegen halb sechs Uhr zurückkam, begann ich, die Fliesen zu waschen; nachdem ich gewaschen hatte, ging ich wieder hinaus und ließ das Fenster des Vorraums immer noch offen. Rouletabille suddenly threw himself on his knees, almost in front of the door of a small lavatory which opened at the end of the hall. Рультабий внезапно упал на колени, почти перед дверью маленькой уборной, которая открывалась в конце холла. Enfin pour la derniére fois, quand je suis rentré au pavillon, la fenêtre était fermée et monsieur et mademoiselle travaillaient déjà dans le laboratoire. He stayed in this position for at least a minute.

— M. ou Mlle Stangerson avaient sans doute fermé la fenêtre en entrant ? " Well ?

— Sans doute. I asked him when he got up.

— Vous ne leur avez pas demandé ?

— Non ! ... » Après un coup d'oeil assidu au petit lavatory et à la cage de l'escalier qui conduisait au grenier, Rouletabille, pour qui nous semblions ne plus exister, pénétra dans le laboratoire. - Nein! ..." Nach einem eifrigen Blick auf das kleine Lavatory und das Treppenhaus, das zum Dachboden führte, betrat Rouletabille, für den wir nicht mehr zu existieren schienen, das Labor. nothing really important; a drop of blood. - Não ! ... "Depois de um olhar assíduo para o pequeno lavatório e para a gaiola da escada que conduzia ao sótão, Rouletabille, para quem parecíamos já não existir, entrou no laboratório. C'est, je l'avoue, avec une forte émotion que je l'y suivis. The young man turned to Father Jacques. Robert Darzac ne perdait pas un geste de mon ami... Quant à moi, mes yeux allèrent tout de suite à la porte de la « Chambre Jaune ». "When you started washing the lab and the hallway, the hallway window was open?" Elle était refermée, ou plutôt poussée sur le laboratoire, car je constatai immédiatement qu'elle était à moitié défoncée et hors d'usage... les efforts de ceux qui s'étaient rués sur elle, au moment du drame, l'avaient brisée... Sie war wieder geschlossen oder vielmehr auf das Labor geschoben, denn ich sah sofort, dass sie halb eingetreten und außer Betrieb war... die Anstrengungen derer, die sich im Moment des Dramas auf sie gestürzt hatten, hatten sie zerbrochen... - I had just opened it because I had lit charcoal for the gentleman on the laboratory stove; and, as I had lit it up with newspapers, there was smoke; I opened the windows of the laboratory and that of the vestibule to make a draft; then I closed those in the laboratory and left open the one in the hallway, and then I went out for a moment to go and get a mop at the castle and it was on my way back, as I told you, around five-thirty that I am set to wash the tiles; after washing, I left, still leaving the hall window open. Estava fechado, ou melhor, empurrado para o laboratório, porque imediatamente notei que estava meio amassado e fora de serviço ... o esforço de quem se precipitou, na hora da tragédia, o quebrou ... . - Я только что открыла, потому что зажгла угольку для месье на лабораторной плите; и, поскольку я зажег его газетами, был дым; Я открыл окна лаборатории и вестибюля, чтобы сделать сквозняк; затем я закрыл те, что были в лаборатории, и оставил одну в вестибюле открытой, а затем я вышел на минутку, чтобы достать швабру в замке, и когда я вернулся домой, как я уже говорил вам, около половины шестого, Меня поставили мыть плиты; после мытья я ушла, все еще оставив окно холла открытым.

Mon jeune ami, qui menait sa besogne avec méthode, considérait, sans dire un mot, la pièce dans laquelle nous nous trouvions... Elle était vaste et bien éclairée. Finally for the last time, when I returned to the pavilion, the window was closed and Mr. and Mademoiselle were already working in the laboratory. Mi joven amigo, que realizaba metódicamente su trabajo, miró, sin decir palabra, la habitación en la que nos encontrábamos... Era grande y estaba bien iluminada. Meu jovem amigo, que executava seu trabalho de maneira metódica, olhou sem dizer uma palavra para a sala em que estávamos. Era grande e bem iluminada. Deux grandes fenêtres, presque des baies, garnies de barreaux, prenaient jour sur l'immense campagne. Zwei große, vergitterte Fenster, die fast wie Erker wirkten, gaben den Blick auf die weite Landschaft frei. Une trouée dans la forêt ; une vue merveilleuse sur toute la vallée, sur la plaine, jusqu'à la grande ville qui devait apparaître, là-bas, tout au bout, les jours de soleil. Eine Lücke im Wald; ein wunderbarer Blick über das ganze Tal, die Ebene, bis hin zur großen Stadt, die dort ganz am Ende an sonnigen Tagen auftauchen sollte. Uma lacuna na floresta; uma vista maravilhosa sobre todo o vale, sobre a planície, até a grande cidade que surgiria, ali, no final, em dias de sol. Mais, aujourd'hui, il n'y a que de la boue sur la terre, de la suie au ciel... et du sang dans cette chambre... - Didn't you ask them? Mas hoje só há lama na terra, fuligem no céu ... e sangue nesta sala ...

Tout un côté du laboratoire était occupé par une vaste cheminée, par des creusets, par des fours propres à toutes expériences de chimie. One side of the laboratory was occupied by a vast chimney, crucibles and furnaces suitable for all kinds of chemical experiments. Des cornues, des instruments de physique un peu partout ; des tables surchargées de fioles, de papiers, de dossiers, une machine électrique... des piles... un appareil, me dit M. Robert Darzac, employé par le professeur Stangerson « pour démontrer la dissociation de la matière sous l'action de la lumière solaire », etc. Retorten, physikalische Instrumente überall; Tische, die mit Phiolen, Papieren und Akten überladen waren; eine elektrische Maschine ... Batterien ... ein Gerät, wie mir Herr Robert Darzac sagte, das von Professor Stangerson benutzt wurde, "um die Dissoziation der Materie unter der Einwirkung des Sonnenlichts zu demonstrieren", etc. Retortas, instrumentos de física por todas partes; mesas sobrecargadas de matraces, papeles, ficheros, una máquina eléctrica... pilas... un aparato, me dice el señor Robert Darzac, utilizado por el profesor Stangerson "para demostrar la disociación de la materia bajo la acción de la luz solar", etcétera.

Et, tout le long des murs, des armoires, armoires pleines ou armoires-vitrines, laissant apercevoir des microscopes, des appareils photographiques spéciaux, une quantité incroyable de cristaux... Und an den Wänden entlang standen Schränke, volle Schränke oder Vitrinenschränke, die den Blick auf Mikroskope, spezielle Fotoapparate und eine unglaubliche Menge an Kristallen freigaben... After a diligent look at the small lavatory and the stairwell which led to the attic, Rouletabille, for whom we seemed to no longer exist, entered the laboratory.

Rouletabille avait le nez fourré dans la cheminée. Rouletabille hatte seine Nase in den Kamin gesteckt. It was, I admit, with great emotion that I followed him there. Du bout du doigt, il fouillait dans les creusets... Tout d'un coup, il se redressa, tenant un petit morceau de papier à moitié consumé... Il vint à nous qui causions auprès d'une fenêtre, et il dit : Mit der Fingerspitze wühlte er in den Schmelztiegeln herum ... Plötzlich richtete er sich auf und hielt ein kleines Stück Papier in der Hand, das halb verbrannt war... Er kam zu uns, die wir uns an einem Fenster unterhielten, und sagte: Robert Darzac did not lose a gesture from my friend ... As for me, my eyes went straight to the door of the "Yellow Room".

« Conservez-nous cela, Monsieur Darzac. It was closed, or rather pushed on the laboratory, because I immediately noticed that it was half smashed and out of use ... the efforts of those who had rushed on it, at the time of the drama, had broken ... Его закрыли, а точнее толкнули в лабораторию, потому что я сразу заметил, что он наполовину разбит и вышел из строя ... усилиями тех, кто на него бросился, во время трагедии он сломался ... . » Je me penchai sur le bout de papier roussi que M. Darzac venait de prendre des mains de Rouletabille. "Ich beugte mich über das angesengte Stück Papier, das Herr Darzac gerade aus Rouletabilles Hand genommen hatte. My young friend, who carried out his work with method, considered, without saying a word, the room in which we were ... It was large and well lit. Et je lus, distinctement, ces seuls mots qui restaient lisibles : Two large windows, almost openings, lined with bars, dawned on the immense countryside. Два больших окна, почти эркерные, с решетками, выходили на необъятную сельскую местность.

presbytère rien perdu charme, ni le jar de son éclat. Das Pfarrhaus verlor nichts von seinem Charme und der Krug nichts von seinem Glanz. A hole in the forest; a marvelous view over the whole valley, over the plain, up to the big city which was to appear there, at the very end, on sunny days.

Et, au-dessous : « 23 octobre. But today there is only mud on the earth, soot in the sky ... and blood in this room ... » Deux fois, depuis ce matin, ces mêmes mots insensés venaient me frapper, et, pour la deuxième fois, je vis qu'ils produisaient sur le professeur en Sorbonne le même effet foudroyant. A whole side of the laboratory was occupied by a vast chimney, by crucibles, by ovens suitable for all experiments in chemistry. Целую часть лаборатории занимала огромная труба, тигли и печи, подходящие для всех химических экспериментов. Le premier soin de M. Darzac fut de regarder du côté du père Jacques. Retorts, physics instruments everywhere; tables overloaded with vials, papers, files, an electric machine ... batteries ... a device, says Mr. Robert Darzac, employed by Professor Stangerson "to demonstrate the dissociation of matter under action of sunlight ”, etc. Повсюду реторты, физические инструменты; столы, перегруженные пузырьками, бумагами, папками, электрической машиной ... батареями ... устройством, как говорит мистер Роберт Дарзак, используемым профессором Стангерсоном, «для демонстрации диссоциации материи под действием солнечного света» и так далее. Mais celui-ci ne nous avait pas vus, occupé qu'il était à l'autre fenêtre... Alors, le fiancé de Mlle Stangerson ouvrit son portefeuille en tremblant, y serra le papier, et soupira : « Mon Dieu ! And, all along the walls, cabinets, solid cabinets or display cabinets, revealing microscopes, special cameras, an incredible amount of crystals ... И вдоль стен, шкафы, полные шкафы или витрины, открывающие микроскопы, специальные камеры, невероятное количество кристаллов ... » Pendant ce temps, Rouletabille était monté dans la cheminée ; c'est-à-dire que, debout sur les briques d'un fourneau, il considérait attentivement cette cheminée qui allait se rétrécissant, et qui, à cinquante centimètres au-dessus de sa tête, se fermait entièrement par des plaques de fer scellées dans la brique, laissant passer trois tuyaux d'une quinzaine de centimètres de diamètre chacun. "Inzwischen war Rouletabille in den Schornstein gestiegen; das heißt, er stand auf den Ziegelsteinen eines Ofens und betrachtete aufmerksam den sich immer weiter verengenden Schornstein, der fünfzig Zentimeter über seinem Kopf durch in die Ziegelsteine eingemauerte Eisenplatten vollständig verschlossen wurde und drei Rohre mit einem Durchmesser von jeweils fünfzehn Zentimetern durchließ. Rouletabille had his nose poked in the fireplace. Durante esse tempo, Rouletabille subiu na lareira; quer dizer que, de pé sobre os tijolos de uma fornalha, considerou atentamente esta chaminé que ia se estreitar e que, a cinquenta centímetros acima da sua cabeça, era fechada inteiramente por placas de ferro seladas no tijolo, permitindo três tubos de cerca de quinze centímetros de diâmetro cada para passar.

« Impossible de passer par là, énonça le jeune homme en sautant dans le laboratoire. With the tip of his finger, he was digging in the crucibles ... All of a sudden, he straightened up, holding a small piece of half-consumed paper ... He came to us who were chatting near a window, and he said : Кончиком пальца он рылся в тиглях ... Вдруг он выпрямился, держа в руках небольшой полусгоревший листок бумаги ... Он подошел к нам, болтающим у окна, и сказал: Du reste, s'« il » l'avait même tenté, toute cette ferraille serait par terre. "Keep that for us, Monsieur Darzac. Non ! Non ! ce n'est pas de ce côté qu'il faut chercher... I leaned over the scorched piece of paper that Mr. Darzac had just taken from Rouletabille's hands. Я наклонился над обгоревшим листом бумаги, который господин Дарзак только что взял из Рультабиля.

Rouletabille examina ensuite les meubles et ouvrit des portes d'armoires. And I read, distinctly, these only words which remained legible: Rouletabille examinou então os móveis e abriu as portas do armário. Puis, ce fut le tour des fenêtres qu'il déclara infranchissables et « infranchies ». presbytery nothing lost charm, nor the jar of its brightness. Depois foi a vez das janelas que declarou intransponíveis e "intransitáveis". Дом священника не потерял ни очарования, ни сосуда своего блеска. À la seconde fenêtre, il trouva le père Jacques en contemplation. And, below: "October 23.

« Eh bien, père Jacques, qu'est-ce que vous regardez par là ? Twice, since this morning, these same insane words came to strike me, and, for the second time, I saw that they produced on the professor in Sorbonne the same lightning effect.

— Je r'garde l'homme de la police qui ne cesse point de faire le tour de l'étang... Encore un malin qui n'en verra pas plus long qu'les autres ! - Ich beobachte den Mann von der Polizei, der ständig um den Teich herumläuft... Er ist ein Schlaumeier, der nicht weiter weiß als die anderen. The first care of M. Darzac was to look towards Father Jacques. - Eu olho para o policial que não para de girar na lagoa ... Outro esperto que não verá mais que os outros!

— Vous ne connaissez pas Frédéric Larsan, père Jacques ! But he hadn't seen us, busy that he was at the other window ... Then, Miss Stangerson's fiancé opened his wallet, trembling, clutched the paper, and sighed: "My God! dit Rouletabille, en secouant la tête avec mélancolie, sans cela vous ne parleriez pas comme ça... S'il y en a un ici qui trouve l'assassin, ce sera lui, faut croire ! Meanwhile, Rouletabille had gone up into the chimney; that is to say, standing on the bricks of a stove, he carefully considered this chimney which was going to shrink, and which, fifty centimeters above his head, closed entirely with sealed iron plates in the brick, letting through three pipes of about fifteen centimeters in diameter each. » Et Rouletabille poussa un soupir. "Impossible to go through there," said the young man, jumping into the laboratory. «Здесь невозможно пройти», - сказал молодой человек, прыгая в лабораторию. « Avant qu'on le retrouve, faudrait savoir comment on l'a perdu ! "Bevor wir ihn finden, müssen wir wissen, wie wir ihn verloren haben! Besides, if "he" had even attempted it, all this scrap would be on the ground. Кроме того, если бы «он» даже попробовал, весь этот хлам оказался бы на земле. ... répliqua le père Jacques, têtu. Father Jacques replied stubbornly.

Enfin, nous arrivâmes à la porte de la « Chambre Jaune ». Finally, we arrived at the door of the "Yellow Room".

« Voilà la porte derrière laquelle il se passait quelque chose ! this is not the side to look for ... это не та сторона, которую нужно искать ... » fit Rouletabille avec une solennité qui, en toute autre circonstance, eût été comique. Rouletabille then examined the furniture and opened the cabinet doors. Disse Rouletabille com uma solenidade que, em qualquer outra circunstância, seria cômica. Затем Рультабий осмотрел мебель и открыл дверцы шкафа.